Depuis 7 heures ce 29 mai 2024, plus de 23 000 bureaux ont ouverts, dans le pays, pour permettre aux électeurs de choisir leurs parlementaires qui éliront ensuite un président, et leurs conseillers régionaux. Une élection qui pourrait représenter un tournant pour décisif pour l’Afrique du Sud, si le parti de la libération, le Congrès National Africain (ANC) venait à perdre sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, comme le prédisent les sondages.
Les bureaux de vote ont ouvert ce mercredi 29 mai en Afrique du Sud, pour des élections législatives annoncées comme les plus disputées des trente (30) dernières années. Quelques 27 millions d’électeurs inscrits sont appelés à se rendre aux urnes jusqu’à 21h00 (19h00 TU) pour choisir 400 députés. Autour de 900.000 électeurs ont déjà voté ces deux derniers jours, avec le vote anticipé.
Des législatives à un enjeu de taille
En effet, les députés élus auront ensuite la lourde tâche de nommer le président du pays. Une élection qui pourrait représenter un tournant pour le pays, si le parti de la libération, le Congrès National Africain, l’ANC, et son leader Cyril Ramaphosa venait à perdre sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, du jamais vu depuis 1994, comme le prédisent les sondages. L’ANC, le parti de Nelson Mandela, est en effet au pouvoir depuis 1994, mais a perdu beaucoup de son aura et de son avance lors des derniers scrutins.
A l’ouverture des bureaux de vote, il n’y avait pas encore foule, mais une file régulière alimente en continu le lieu, avec quelque 70 partis sont en lice, ainsi que des candidats indépendants, indique la presse sud-africaine.
Une fois passé par l’isoloir, les électeurs reçoivent ensuite une trace au marqueur sur leur pouce, pour indiquer qu’ils ont bien voté. Malgré tout, au matin, le contraste est déjà grand par rapport aux élections de 1994, il y a 30 ans, où d’immenses files s’étaient formées pour les premières élections libres.
Yasmine Françoise
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