La situation sécuritaire dans le nord du Bénin se détériore avec une nouvelle attaque meurtrière survenue mardi dernier dans le parc national de la Pendjari, où sept soldats béninois ont été tués par des assaillants non identifiés. Cet événement met en évidence l’escalade des violences attribuées aux groupes jihadistes actifs dans la région.
Les attaques jihadistes se sont multipliées ces dernières années dans le nord du Bénin, notamment près de la frontière avec le Burkina Faso, une zone stratégique pour les groupes armés, affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda. Cette nouvelle agression s’ajoute à une série d’incidents violents, dont l’enlèvement de deux touristes français en 2019 et une attaque en mai 2023 qui a fait plusieurs victimes civiles.
La région est également marquée par des tensions géopolitiques, notamment avec le Niger, où les nouvelles autorités militaires accusent le Bénin d’héberger des bases militaires françaises, des accusations démenties par Cotonou et Paris.
Pour faire face à cette menace, le Bénin a renforcé sa présence militaire en déployant des milliers de soldats aux frontières et en recrutant de nouveaux militaires. De plus, le soutien international, notamment de l’Union européenne, se concrétise par des financements visant à renforcer la lutte contre le terrorisme.
Malgré ces efforts, la situation demeure instable, soulignant les défis sécuritaires auxquels le Bénin et ses voisins sont confrontés face à l’expansion jihadiste en Afrique de l’Ouest.
K.M Ketura
Source: AFP/TV5 monde
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