Le Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Hassan Bakhit Djamous a participé à un panel organisé par la Banque Mondiale sur le problème croissant de la migration climatique.
Ce vendredi 15 novembre 2024, Hassan Bakhit Djamous, Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, a pris à un panel organisé par la Banque Mondiale à la COP29 sur la question de la migration climatique.
« Le Tchad fait face à une situation particulièrement complexe où les défis climatiques se superposent à des crises humanitaires majeures. Notre pays, fidèle à sa tradition d’hospitalité et de solidarité, accueille aujourd’hui plus d’un million de réfugiés fuyant les conflits dans les pays voisins. Cette situation exerce une pression considérable sur nos ressources déjà limitées et nos infrastructures fragiles », lance ainsi le Chef du département de l’Environnement.
Face à cette réalité, explique-le Ministre de l’Environnement, le Tchad développé une approche à plusieurs niveaux. Il s’agit dans l’immédiat de renforcer la capacité de réponse aux urgences. « Nous développons des systèmes d’alerte précoce plus performants et des plans de contingence adaptés à chaque région. Ces systèmes nous permettent d’anticiper et de réagir plus efficacement aux catastrophes climatiques ».
En moyen terme, précise le Ministre Hassan Bakhit Djamous : « nous travaillons à l’intégration systématique des questions climatiques dans notre planification nationale. Notre nouveau Plan National de Développement 2024-2028 place la résilience climatique au cœur de notre stratégie de développement. Nous actualisons également notre Contribution Déterminée au niveau National pour refléter l’ampleur des défis actuels ».
Et enfin en long terme indique le chef du département de l’Environnement : « nous développons des solutions durables qui combinent adaptation climatique et développement socio-économique. Cela inclut la promotion de pratiques agricoles résilientes, le développement de sources d’eau alternatives, et la diversification des moyens de subsistance pour nos communautés »
Le Ministre a souligné aussi que le Tchad est un pays d’une richesse naturelle extraordinaire souvent méconnue. « Nous abritons plus de 5000 espèces de végétaux supérieurs et plus de 700 espèces animales. Notre territoire compte 40 millions d’hectares de terres cultivables et un réseau hydrographique vital pour toute la région. Ce patrimoine naturel n’est pas seulement un trésor de biodiversité – c’est le fondement même de la subsistance de millions de Tchadiens. Nos communautés dépendent directement de ces ressources pour leur alimentation, leurs revenus et leur bien-être culturel ».
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