Du 03 au 07 février se tient à Addis Abeba en Ethiopie, le lancement du programme panafricain d’éradication de la peste des petits ruminants en Afrique. Le Tchad est représenté par le Ministre de l’Elevage et de la Production Animale, Pr Abderrahim Awat Atteib.
Le Tchad a participé activement au lancement du Programme Panafricain d’éradication de la Peste des Petits Ruminants (PPR), qui s’est tenu à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. Cette initiative réunit plusieurs pays africains, des experts en santé animale, ainsi que des représentants d’organisations internationales telles que l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA).
La délégation tchadienne, dirigée par le ministre de l’Élevage et des Productions animales, a souligné l’importance de ce programme pour le pays, où l’élevage constitue un pilier de l’économie nationale. La PPR, une maladie virale hautement contagieuse touchant les petits ruminants tels que les moutons et les chèvres, représente une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des populations rurales.
Le programme panafricain vise à éradiquer la PPR d’ici 2030 grâce à des stratégies coordonnées de vaccination, de surveillance épidémiologique, et de renforcement des capacités des services vétérinaires. Lors de la cérémonie d’ouverture, les intervenants ont insisté sur la nécessité d’une coopération régionale renforcée et d’un engagement politique soutenu pour atteindre cet objectif ambitieux.
Pour le Tchad, la participation à ce programme représente une opportunité de renforcer ses systèmes de santé animale et de protéger ses ressources pastorales. Le ministre tchadien a déclaré que le gouvernement est déterminé à mobiliser les ressources nécessaires et à collaborer avec les partenaires internationaux pour assurer le succès de cette initiative.
Le lancement de ce programme marque une étape décisive dans la lutte contre la PPR en Afrique, avec des retombées positives attendues pour des millions d’éleveurs sur le continent.
Laisser un commentaire