Ce jeudi 27 mars 2025, la maison d’arrêt de Klessoum a été le théâtre d’un geste de solidarité et d’humanité à l’endroit des détenus. Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et chargé des Droits Humains, Youssouf Tom, a présidé une cérémonie de remise de dons offerts par la société Gazcom.
Ce don, composé d’habits, de chaussures et de produits alimentaires, s’inscrit dans une démarche humanitaire visant à améliorer les conditions de vie des détenus, notamment à l’occasion des festivités en cours.
Dans son allocution, le Ministre Youssouf Tom a rappelé l’importance du respect des droits des détenus et de leur dignité. « La privation de liberté ne doit en aucun cas être synonyme de déshumanisation. Notre devoir est de garantir des conditions de détention conformes aux standards nationaux et internationaux », a-t-il souligné.
Il a également salué l’initiative de la société Gazcom, tout en appelant d’autres entreprises et organisations à emboîter le pas afin de soutenir les populations vulnérables, y compris celles en milieu carcéral.
Les détenus ont exprimé leur gratitude envers les donateurs et les autorités présentes. Pour eux, cette aide constitue non seulement une amélioration de leurs conditions de détention, mais aussi un signe de considération et d’espoir en une réinsertion sociale réussie après leur peine.
Le directeur de la maison d’arrêt de Klessoum a, quant à lui, insisté sur la nécessité de renforcer ce type d’initiatives en faveur des détenus. Il a plaidé pour une amélioration des infrastructures et des conditions de vie en milieu carcéral.
La cérémonie de remise de dons s’est achevée sur une note d’espoir et de solidarité. Le Ministre Youssouf Tom a réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler pour une justice plus humaine, où le respect des droits fondamentaux des détenus est une priorité.
Ce geste symbolique de Gazcom ouvre ainsi la voie à d’autres actions en faveur des détenus, mettant en lumière la nécessité d’une approche humaniste et inclusive dans la gestion des établissements pénitentiaires au Tchad.
LA REDACTION
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