L’activiste panafricaniste Kemi Seba, président de l’organisation Urgence Panafricaniste, a fait une arrivée remarquée à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena ce lundi. Accueilli chaleureusement par une foule de partisans enthousiastes, son arrivée souligne l’influence grandissante qu’il exerce sur la jeunesse et les militants panafricanistes du continent.
Des drapeaux, des pancartes et des chants à la gloire de la souveraineté africaine ont marqué ce rassemblement. Nombreux sont ceux qui voient en Kemi Seba une figure de proue du combat pour l’émancipation économique et politique de l’Afrique, notamment face à l’héritage monétaire de la colonisation symbolisé par le franc CFA.
Dans la foulée de son arrivée, il a été confirmé que Kemi Seba tiendra une conférence de presse majeure le 3 mai prochain, au siège du ministère tchadien des Affaires étrangères. Cet événement portera principalement sur les enjeux du franc CFA, une monnaie utilisée par plusieurs pays d’Afrique francophone, longtemps critiquée pour son lien avec le Trésor public français et sa limitation de la souveraineté monétaire des États africains.
Selon des sources proches de son équipe, la conférence devrait aborder « les défis urgents que posent le maintien du franc CFA » et esquisser « des perspectives concrètes vers la création d’une monnaie unique africaine réellement indépendante ».
Il est également attendu que Kemi Seba profite de cette occasion pour annoncer de nouvelles initiatives stratégiques susceptibles de relancer le débat sur l’intégration économique africaine et de galvaniser les mouvements citoyens en faveur d’une réforme monétaire profonde.
Le contexte de son intervention est particulièrement sensible : plusieurs pays africains ont exprimé récemment leur volonté de se détacher du franc CFA pour adopter des solutions monétaires plus autonomes, notamment dans le cadre de projets comme celui de l’ECO en Afrique de l’Ouest.
Avec son charisme et son discours sans concession contre le néocolonialisme, Kemi Seba semble plus que jamais déterminé à peser sur l’agenda politique africain. Sa visite à N’Djamena pourrait marquer une nouvelle étape dans la mobilisation continentale pour une Afrique plus souveraine, sur le plan économique comme politique.
LA REDACTION
Laisser un commentaire