Une nouvelle initiative ambitieuse a vu le jour ce lundi 5 mai 2025 au Centre REPHAT (Réseau des Personnes Handicapées au Tchad), marquant le lancement officiel d’un projet de formation professionnelle dédié aux jeunes en situation de handicap, axé sur l’apprentissage des techniques modernes de fabrication des articles en cuir.
Une avancée majeure vers l’inclusion sociale et économique des personnes handicapées vient d’être franchie au Tchad avec le lancement officiel d’un projet de formation professionnelle dans le secteur de la maroquinerie. Initiée sous l’égide de la Coopération suisse, cette initiative vise à doter les jeunes en situation de handicap de compétences techniques et entrepreneuriales leur permettant de s’insérer durablement dans le tissu économique.
Mis en œuvre en collaboration avec le Réseau des personnes handicapées du Tchad, le programme s’adresse à des jeunes souvent exclus des circuits classiques de formation et d’emploi. En leur offrant une expertise dans la fabrication artisanale de produits en cuir (sacs, ceintures, chaussures), le projet ambitionne de transformer ces bénéficiaires en artisans qualifiés et autonomes.
La formation, axée à la fois sur la maîtrise des techniques modernes de maroquinerie et sur le développement de l’esprit d’entreprise, couvre l’ensemble de la chaîne de production, depuis le traitement des peaux jusqu’à la conception de pièces finies. Elle intègre également un accompagnement spécifique pour aider les participants à monter leur propre atelier ou à intégrer des structures existantes.
Outre les compétences techniques, le projet vise plusieurs objectifs fondamentaux, notamment, le renforcement de l’autonomie économique des jeunes handicapés, promouvoir leur inclusion sociale à travers la valorisation de leurs talents et enfin, encourager la création d’emplois durables dans un secteur artisanal en plein essor.
Porté par des valeurs de justice sociale, ce projet reçoit l’appui de plusieurs partenaires locaux et internationaux, engagés dans le suivi et l’accompagnement des jeunes formés. Il incarne une volonté forte de réduire les inégalités et de construire une société inclusive, où chaque citoyen a sa place et peut contribuer au développement national.
À l’issue de la formation, les jeunes artisans auront la possibilité de s’établir à leur compte ou de renforcer les équipes d’ateliers déjà opérationnels. Ce projet pilote, qui place l’artisanat au cœur de la stratégie de développement humain, pourrait à terme être étendu à d’autres régions du pays.
Il offre une réponse concrète aux défis de l’inclusion, tout en insufflant une dynamique nouvelle dans l’économie locale. Plus qu’un simple programme de formation, c’est une passerelle vers l’autonomie, la dignité et la pleine participation des jeunes handicapés à la vie économique du Tchad.
LA REDACTION
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