Dans un contexte régional marqué par une coopération sécuritaire renforcée entre les pays du Sahel, une information relayée récemment par Le Monde Afrique a suscité des réactions officielles du côté tchadien. Le média français avait en effet évoqué une prétendue demande du Burkina Faso pour l’envoi d’un contingent militaire tchadien sur son territoire. Une affirmation qui a été catégoriquement démentie par les autorités de N’Djamena.
Selon les informations rapportées par le média Alwihda Info, Hassan Abdelkérim Bouyebri, Directeur général de la communication à la présidence tchadienne, a formellement rejeté ces allégations. Il a déclaré que « ce sujet n’a pas été abordé par les deux présidents », réfutant ainsi toute demande officielle de la part du capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition burkinabè. Cette clarification suggère qu’aucune initiative de coopération militaire de cette nature n’a été envisagée ou discutée au sommet de l’État entre Ouagadougou et N’Djamena.
Le démenti tchadien intervient dans un climat où les pays sahéliens, confrontés à la menace persistante du terrorisme, sont souvent amenés à renforcer leur coordination. Toutefois, il semble ici que l’information selon laquelle le Burkina Faso aurait sollicité l’appui militaire du Tchad relève d’une méprise ou d’une désinformation.
Cette mise au point souligne l’importance de la vérification des faits, notamment dans les domaines sensibles que sont la défense et les relations bilatérales. En l’absence de communication officielle, les rumeurs peuvent facilement alimenter des tensions inutiles ou semer la confusion dans l’opinion publique.
Pour l’heure, ni le Burkina Faso ni le Tchad n’ont exprimé d’intention d’engagement militaire conjoint, en dehors des cadres multilatéraux déjà existants comme le G5 Sahel ou l’Alliance des États du Sahel (AES).
Source : Alwihda Info
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