Par décret présidentiel n°1056/PR/2025 en date du 29 mai 2025, Halime Assadya Ali a été officiellement nommée Présidente de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel du Tchad. Elle succède à Abderamane Barka Doningar, qui occupait ce poste depuis plusieurs années.
Cette nomination marque une nouvelle étape dans la régulation du paysage médiatique tchadien, dans un contexte de transition politique et d’efforts continus pour garantir la liberté de la presse, tout en veillant au respect de l’éthique et de la déontologie journalistique.
Halime Assadya Ali est une figure bien connue dans le domaine des médias et de la communication au Tchad. Ancienne journaliste et communicante chevronnée, elle a occupé plusieurs postes de responsabilité, tant dans les institutions publiques que dans des organisations de la société civile œuvrant pour la liberté de la presse et l’accès à l’information.
Sa nomination est perçue par certains observateurs comme un signal fort en faveur d’une gestion plus inclusive et professionnelle de la régulation audiovisuelle dans le pays. Plusieurs acteurs du secteur saluent son expérience et espèrent une approche équilibrée et concertée dans la gouvernance des médias.
La HAMA, en tant qu’autorité indépendante, joue un rôle essentiel dans l’encadrement du secteur audiovisuel tchadien. Elle est chargée de délivrer les autorisations, veiller au pluralisme, à la qualité des contenus diffusés, et au respect des lois relatives à la communication audiovisuelle.
Le nouveau mandat de Halime Assadya Ali intervient à un moment où les défis sont nombreux : développement des médias numériques, lutte contre la désinformation, besoin de formation des journalistes, et réforme de la législation en matière de communication.
Dans une déclaration après sa nomination, elle a exprimé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les professionnels des médias, les institutions et la société civile pour bâtir un espace médiatique libre, responsable et au service de la démocratie.
Avec cette nomination, les attentes sont grandes quant à la capacité de la nouvelle Présidente à impulser des réformes profondes et à restaurer la confiance entre les médias et les autorités. L’avenir dira si cette transition à la tête de la HAMA ouvrira une ère de modernisation et de consolidation de la régulation médiatique au Tchad.
LA REDACTION
Laisser un commentaire