Dans une longue mise au point rendue publique ce 24 septembre 2025, le Sénateur Abderaman Koulamallah a répondu aux propos de son « frère et ami d’enfance », Moussa Dago, qui avait insinué une prétendue « partie soudanaise » dans ses origines. Dans ce texte au ton ferme mais empreint de fraternité, le parlementaire entend rétablir ce qu’il qualifie de « vérité simple et claire ».
Le SénateurKoulamallah a d’abord tenu à clarifier son identité et son appartenance nationale.
« Oui, ma mère, arrivée au Tchad en 1951, était d’origine soudanaise, mais elle a acquis légalement la nationalité tchadienne depuis des décennies, devenant pleinement tchadienne », écrit-il.
Il rappelle également son ancrage familial au Tchad à travers son père, petit-fils du Sultan Abderaman Gaourang, et insiste :
« Le Soudan n’a jamais été mon pays, et je n’ai aucun lien affectif, historique ou politique avec ce pays. Le Tchad est ma patrie, mon seul pays. »
Pour lui, les accusations d’« origine étrangère » relèvent d’une injustice personnelle et d’un manque de fair-play, surtout venant d’un compagnon d’enfance avec lequel il partage les racines de Fort-Lamy.
Le Sénateur s’est également exprimé sur la question de la déchéance de nationalité, sujet de débats politiques récents. Tout en appelant au recours aux voies légales, il a dénoncé l’attitude de certains acteurs qu’il qualifie de « prétendus activistes » :
« Il est irresponsable de crier à l’injustice pour ensuite verser dans la haine et l’insulte. Il existe des opposants crédibles qui font leur travail, mais il y a aussi ceux qui ne cherchent qu’à semer le chaos. »
Koulamallah a profité de cette réponse pour défendre vigoureusement la gouvernance actuelle du Président Mahamat Idriss Déby Itno. Selon lui, jamais le Tchad n’avait connu autant d’avancées démocratiques et de perspectives de réconciliation nationale.
« Contrairement aux caricatures, les ressources pétrolières et minières ne se réduisent pas à un prétendu pillage. Elles servent à des projets structurants et à la stabilité du pays », affirme-t-il.
L’élu estime que le régime actuel est « le meilleur de toute l’histoire politique du pays », allant jusqu’à le comparer favorablement au long mandat du défunt Président Idriss Déby Itno, qu’il salue néanmoins pour son héritage.
Dans son texte, le Sénateur n’a pas manqué de nuancer l’éloge adressé par Moussa Dago à Moussa Faki Mahamat. Tout en reconnaissant son patriotisme, il rappelle son rôle de premier plan dans la gouvernance du pays depuis trente ans :
« Tenir Mahamat Idriss Déby pour responsable des dérives des régimes passés et s’absoudre soi-même de ses propres responsabilités n’est pas honnête », tranche-t-il.
La Rédaction
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