Le ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique prend des mesures drastiques pour endiguer l’abandon de poste des enseignants dans les établissements scolaires du pays. Dans une circulaire officielle du samedi 22 novembre 2025, le ministre Dr Aboubakar Assidick Tchoroma appelle à un strict respect des affectations et avertit que toute absence non justifiée ne restera pas sans conséquences.
Adressée aux Recteurs des Académies et aux Délégués provinciaux de l’Éducation nationale, la note souligne que certains enseignants ne se trouvent pas à leur poste malgré les instructions données lors de la dernière rentrée scolaire. Une situation qualifiée de « peu orthodoxe » par le ministre, qui déplore les perturbations importantes qu’elle entraîne dans l’exécution des programmes scolaires et le fonctionnement normal des établissements.
Le ministère rappelle que la présence régulière des enseignants est essentielle pour garantir la continuité pédagogique et la qualité des enseignements. Les enseignants concernés sont ainsi invités à regagner immédiatement leur lieu d’affectation. À défaut, ils s’exposent à des sanctions disciplinaires conformément aux textes en vigueur.
La circulaire précise également que les Recteurs et Délégués provinciaux doivent transmettre, à partir du 5 décembre, la liste des agents en situation d’abandon de poste au Secrétaire général du ministère. Ces signalements permettront d’engager des mesures administratives pouvant aller jusqu’aux sanctions les plus sévères, y compris le licenciement.
« J’attache du prix à l’exécution stricte de la présente circulaire qui ne doit souffrir d’aucune exception », conclut le ministre, affirmant ainsi sa volonté de remettre de l’ordre dans les effectifs enseignants et de garantir le bon déroulement de l’année scolaire.
Cette initiative s’inscrit dans une série de mesures que le ministère entend mettre en œuvre pour améliorer la discipline et l’efficacité du corps enseignant, dans un contexte où la continuité de l’enseignement reste un enjeu majeur pour le pays.
La Rédaction
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