La ville de Massakory, chef-lieu de la province de Hajer-Lamis, a été secouée par un événement tragique le 24 mai dernier. Cet événement funeste met en lumière les conséquences dévastatrices des mariages forcés sur la vie des femmes. Une jeune femme a perdu la vie après avoir ingéré du poison, suite à un désaccord avec sa famille concernant son mariage.
Selon des sources locales, la victime aurait été contrainte par sa famille d’accepter un mariage qui ne correspondait pas à ses aspirations personnelles. Malgré ses tentatives pour faire entendre sa voix et choisir librement son partenaire de vie, elle s’est retrouvée face à une pression insoutenable.
Dans un acte désespéré, la jeune femme a décidé de mettre fin à ses souffrances en ingérant du poison, connu localement sous le nom de « Yambo ». Malgré les efforts des secours pour la transporter à l’hôpital de Massakory, ses blessures étaient trop graves et elle n’a malheureusement pas survécu.
Ce tragique événement a provoqué une onde de choc dans la communauté locale et au-delà. Il a mis en exergue la persistance des pratiques néfastes des mariages forcés et du non-respect des droits des femmes à décider de leur propre destin.
A la suite de cette nouvelle tragique, des voix se sont élevées pour condamner cette tragédie et demander des mesures concrètes pour lutter contre les mariages forcés et protéger les femmes.
Le décès de cette jeune femme à Massakory est un rappel poignant de la nécessité urgente d’agir pour promouvoir l’autonomie des femmes et lutter contre les mariages forcés.
Il est impératif que les autorités locales et nationales ainsi que les organisations de la société civile unissent leurs efforts pour sensibiliser et éduquer sur ces questions, et mettre en place des mécanismes de protection efficaces pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
En effet le décès de cette jeune femme à Massakory est une tragédie qui ne doit pas être oubliée. Il nous rappelle que la lutte pour les droits des femmes et contre les mariages forcés est une bataille à mener sans relâche. Espérons que cette tragédie serve de catalyseur pour un changement significatif dans la manière dont les femmes sont traitées et respectées au Tchad et dans le monde entier.
Klaranouba Mastabaye Ketura
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