Sous l’impulsion du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, le dialogue entre Bangui et les groupes armés 3R et UPC ouvre une nouvelle ère pour la stabilité de la Centrafrique.
Le Gouvernement de la République du Tchad a annoncé avec fierté la signature d’un accord de paix majeur entre le gouvernement centrafricain et deux groupes armés influents opérant en République Centrafricaine : Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R), dirigé par Oumar Abdel Kader dit Sembe Bobbo, et l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), conduite par Ali Darassa.
Cette avancée diplomatique significative est le fruit d’un processus de dialogue stratégique initié par le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad, en étroite collaboration avec le Président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Les deux chefs d’État ont uni leurs efforts pour favoriser un cadre de négociation propice, fondé sur la confiance mutuelle et la volonté de tourner définitivement la page des violences armées.
Les accords signés comportent des engagements cruciaux pour la paix durable en Centrafrique. Ils prévoient notamment :
- La cessation immédiate des hostilités sur l’ensemble du territoire centrafricain.
- L’intégration progressive des combattants désarmés dans des programmes de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).
- La dissolution formelle des deux groupes armés, une fois le processus DDR finalisé.
- La reconnaissance sans réserve de l’autorité de l’État centrafricain sur tout le territoire national.
- La participation encadrée des anciens groupes armés à la gestion des affaires publiques, signe d’un processus d’inclusion politique.
- La mise en place d’un comité mixte de suivi, placé sous la coordination du Tchad, garant d’un accompagnement rigoureux et neutre.
Symboliquement fort, le retour prochain au pays de Sembe Bobbo et Ali Darassa est annoncé comme un geste fort en faveur de la réconciliation. Selon le communiqué, ils rentreront « pour fumer ensemble, entre filles et fils de la RCA, le calumet de la paix », illustrant une volonté sincère d’apaisement et de reconstruction nationale.
Le gouvernement tchadien, par la voix de son communiqué, se félicite de cette avancée historique, fruit d’un engagement diplomatique soutenu et d’un leadership assumé sur la scène régionale. Le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno y apparaît comme un artisan clé de la paix africaine, offrant à la région un exemple concret de coopération sud-sud pour la sécurité et la stabilité.
Cet accord, bien que porteur d’espoir, marque aussi le début d’un processus complexe de mise en œuvre. Le succès dépendra de la sincérité des engagements, de l’efficacité du comité de suivi, et de l’accompagnement international. Pour la Centrafrique, c’est l’amorce d’un nouveau chapitre, où la paix ne doit plus être un slogan, mais une réalité vécue.
Par cet accord, le Tchad confirme son rôle central dans la résolution des crises régionales. La Centrafrique, quant à elle, se voit offrir une réelle opportunité de stabilisation, à condition de traduire ces engagements en actes tangibles et durables.
LA REDACTION