Contrôle des engins : la population peine à se déplacer avec le transport en commun à N’Djaména
Actualités Faits divers Nationale Société

Contrôle des engins : la population peine à se déplacer avec le transport en commun à N’Djaména

Ce lundi 15 juillet 2024 marque le début du contrôle des pièces des automobiles et motocyclettes instauré par les autorités policières. La première journée dudit contrôle a conduit plusieurs conducteurs de bus commerciaux à immobiliser leurs véhicules, perturbant fortement les déplacements de nombreux habitants.

Dans les quartiers périphériques de la capitale tchadienne, tels que Rassalfil, Toukra et Walia dans le 9ème arrondissement, la population peine à trouver des bus commerciaux pour se rendre à leurs occupations habituelles. Arsène, un habitant de Toukra, illustre bien cette situation. « J’ai passé plus de 45 minutes ici à attendre le bus, mais ils ne circulent pas et ceux qui passent sont pleins depuis Koundoul. À cette heure, je serais en retard au travail », a-t-il déclaré.

Les femmes commerçantes de Dembé sont particulièrement affectées. Elles estiment qu’en raison de cette situation, elles ne peuvent pas se permettre de prendre des taxis clandestins « clando » car, leurs bénéfices ne couvrent pas ces dépenses supplémentaires. Cela complique davantage leur quotidien et affecte leurs revenus.

L’embouteillage au niveau du rond-point à double voie est également accru ce lundi, contrastant avec les lundis précédents. Le stationnement de certains véhicules et des bus commerciaux a rendu la circulation dans cette zone généralement très fréquentée aux alentours de 7h fluide.

Selon des sources policières, à travers ces contrôles, l’on veut s’assurer que tous les véhicules respectent les normes de sécurité et de réglementation. Cependant, l’impact immédiat est perceptible et affecte les usagers des transports en commun.

Bang-Abalao Bang-né

    Laisser un commentaire

    • Rating