Contrôle des engins : Le début de galère des usagers
Actualités Faits divers Nationale Sécurité et Défense Société

Contrôle des engins : Le début de galère des usagers

Annoncer pour être effectif ce lundi 15 juillet 2024, le contrôle des pièces des engins a effectivement démarré. Dans presque tous les ronds-points de la capitale N’Djaména, la police arrête systématiquement tous les véhicules pour les  conduire à la commission de contrôle, installée à Paris-Congo et à Sabangali, dans les locaux de l’ex RNT.    

Ce lundi 15 juillet, le contrôle des véhicules a débuté à N’Djaména. Ainsi, il est à constater des rues et ruelles quasi-désertes mis à part quelques conducteurs des engins à deux roues, des piétons, des véhicules des Organisations non gouvernementales et quelques rares particuliers qui y circulent.

Dans les ronds-points, les éléments de la compagnie de circulation routière passent au scanner tous les véhicules notamment les engins à quatre roues. Au rond-point Aigle, à Moursal dans le 6ème arrondissement, une mission de contrôle s’y installée. Là-bas, tous les véhicules sont systématiquement arrêtés. «  Je suis tombé sur une mission au rond-point Aigle. Personne ne te demande un papier. Il faut aller se faire contrôler par la commission. J’explique au chef que j’ai deux enfants malades que j’emmène à l’hôpital. Il me répond qu’il s’en fiche, qu’un ordre est un ordre. Je lui demande alors quelle est la priorité entre la santé des enfants et le contrôle du véhicule. Il me dit que ce n’est pas son problème », poste un internaute Tchadien sur son comte Meta, visiblement irrité par cette manière de procéder.  Selon nos sources, dès lors que le véhicule est arrêté, un policier monte à bord et l’on vous intime l’ordre de venir à la commission de Paris-Congo. « Tout est plein et on nous demande de continuer à la RNT. Là-bas aussi, l’endroit est rempli en dix minutes. Aujourd’hui, si tu ne veux pas galérer, laisse ta voiture à la maison », lâche une victime.

Alors que certains propriétaires des véhicules ont fait des pieds de grue devant le guichet de l’Agence nationale des titres sécurisés pour mettre à jour toutes les pièces de leurs engins. Si certains usagers espéraient que le contrôle des pièces allait se faire sur place, c’est tout à fait le contraire. « Le contrôle des pièces et du véhicule s’effectue à la commission », susurre un policier sous le couvert de l’anonymat. 

Au fait, l’initiative en elle est bonne sauf que les autorités policières doivent repenser les méthodes de sa mise en œuvre pour éviter de frustrations.

Djasrabé Ndingamndôh

    Laisser un commentaire

    • Rating