Les récentes inondations catastrophiques en Côte d’Ivoire ont causé la mort d’au moins 24 personnes et de nombreux dégâts matériels dans le district d’Abidjan en l’espace de seulement dix (10) jours. Ce qui soulève de sérieuses inquiétudes. Les pluies intenses, largement supérieures aux normales saisonnières, ont provoqué des inondations dévastatrices, selon l’Office national de la protection civile (ONPC). La situation est critique : de nombreux immeubles et habitations risquent de s’effondrer en raison de la saturation des sols et de la violence des précipitations.
Cette tragédie saisonnière met en lumière la vulnérabilité croissante des communautés face aux conditions météorologiques extrêmes. Elle s’inscrit dans une tendance alarmante observée en Afrique de l’Ouest, où les phénomènes climatiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents. Les experts météorologues préviennent déjà du risque accru d’inondations dans plusieurs pays d’Afrique centrale, accentuant les préoccupations régionales et la nécessité d’une vigilance renforcée.
Ces événements dramatiques soulignent l’urgence de renforcer les infrastructures et les systèmes de gestion des risques. Il devient impératif d’anticiper et d’atténuer les effets des changements climatiques pour protéger les populations et leurs biens.
Une réponse coordonnée et proactive est essentielle pour améliorer la résilience des communautés face à ces défis climatiques croissants. Le cas de la Côte d’Ivoire illustre tragiquement l’importance de prendre des mesures dès maintenant pour éviter que de telles catastrophes ne se répètent à l’avenir.
Bang-Abalao Bang-né