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Dr. Tom Erdimi, le bâtisseur discret de l’enseignement supérieur tchadien

Il fut un temps où son nom semblait effacé des radars, enseveli sous le poids du silence diplomatique et de l’oubli politique. Dr Tom Erdimi, intellectuel tchadien et homme d’État discret, a connu l’exil et l’incarcération. Jeté dans une prison égyptienne pendant plusieurs années sans procès clair, sans mobilisation massive ni indignation populaire, il aurait pu sombrer dans l’amertume ou le renoncement. Et pourtant, le destin en a décidé autrement. Aujourd’hui, il est de retour, non pas dans la rancune ou la revanche, mais au service de la nation, à la tête d’un des ministères les plus cruciaux pour l’avenir du Tchad : celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.


Il est difficile de parler de la trajectoire de Dr Tom Erdimi sans évoquer les années sombres qu’il a passées dans une geôle égyptienne. Captif loin de son pays, oublié des siens, effacé des cercles du pouvoir, son nom circulait à peine, comme un écho discret dans les milieux diplomatiques ou parmi les défenseurs des droits humains. Peu de voix se sont levées pour exiger sa libération.

Mais au lieu de se complaire dans la douleur ou de chercher vengeance, Dr Erdimi a choisi de revenir à l’essentiel : son engagement pour l’éducation, pour la jeunesse, pour le progrès.

Depuis sa nomination à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le Dr Tom Erdimi ne parle pas beaucoup. Il ne s’affiche pas dans les réseaux. Il ne fait pas dans la politique spectacle. Il agit. Et ses actions, elles, parlent fort.

Sous sa direction, plusieurs réformes de fond ont été lancées :

  • La modernisation des universités publiques, avec une attention particulière portée aux infrastructures et aux outils pédagogiques.
  • La relance de la recherche scientifique, longtemps reléguée au second plan, grâce à un plan de financement inédit pour les laboratoires et les jeunes chercheurs.
  • L’instauration d’un système plus rigoureux d’évaluation des enseignants et des établissements.
  • Le développement de partenariats avec des institutions internationales pour l’envoi de boursiers tchadiens et le retour des cerveaux en diaspora.


Ce qui distingue Dr Erdimi, c’est sa vision. Il ne voit pas l’enseignement supérieur comme une simple machine à diplômes, mais comme un moteur de développement national. Il veut faire des universités tchadiennes de véritables incubateurs de solutions, des lieux d’innovation et de réflexion stratégique. Il sait que la renaissance du Tchad passe par une école forte, structurée, exigeante.

Loin des discours creux, il mise sur la rigueur, l’éthique et la compétence. Il encourage la méritocratie dans un système longtemps miné par le clientélisme. Et, surtout, il donne l’exemple : travailleur infatigable, d’une grande discrétion, il incarne un autre style de gouvernance, basé sur l’efficacité plus que sur la communication.


Dr Tom Erdimi aurait pu tout abandonner, Il aurait pu rester dans l’ombre. Mais il a choisi le chemin du service. Il porte aujourd’hui sur ses épaules la lourde tâche de reconstruire un pilier fondamental du Tchad : son système éducatif supérieur. Et il le fait avec une détermination tranquille, presque silencieuse, mais implacable.

Dans un pays en quête de repères, Dr Erdimi est en train de prouver qu’un homme peut revenir de l’oubli, de l’épreuve et transformer tout cela en moteur d’action. Il ne cherche pas les projecteurs. Il préfère que ses résultats parlent. Et ils parlent fort.

MBAILEDE TRESOR

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