Élections à la tête de la BAD : Le candidat tchadien Abbas Mahamat Tolli éliminé dès le premier tour avec seulement 0,52 % des voix
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Élections à la tête de la BAD : Le candidat tchadien Abbas Mahamat Tolli éliminé dès le premier tour avec seulement 0,52 % des voix

Le scrutin pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) a connu un premier tour décisif ce jeudi 29 mai 2025 à Abidjan. Parmi les prétendants à la tête de l’institution panafricaine, le candidat tchadien Abbas Mahamat Tolli n’a pas réussi à convaincre les votants, récoltant un score particulièrement faible de 0,52 % des voix, ce qui le disqualifie dès cette première étape du processus électoral.

Cette élimination rapide reflète les difficultés pour le Tchad à imposer une candidature crédible et influente au sein de cette institution stratégique. Malgré une campagne active et des messages axés sur l’intégration régionale et le financement des infrastructures, le représentant tchadien n’a pas réussi à rallier les soutiens nécessaires, ni parmi les États membres régionaux, ni auprès des actionnaires non africains.

À l’issue du dépouillement, c’est le candidat zambien Samuel Munzele Maimbo qui s’est imposé en tête avec 40,41 % des voix, consolidant sa position de favori pour les tours suivants. Expert reconnu en finance et ancien haut cadre de la Banque mondiale, Maimbo a su séduire par son programme axé sur la transformation numérique, la résilience économique et la lutte contre le changement climatique.

Le scrutin se poursuivra dans les prochains jours, avec des négociations en coulisses pour rallier les voix des candidats éliminés ou en difficulté. Le prochain président de la BAD aura la lourde tâche de renforcer le rôle de la banque dans un contexte marqué par les défis du financement du développement durable, de l’intégration continentale et de la stabilité économique post-Covid.

Le départ prématuré du candidat tchadien illustre à la fois les dynamiques géopolitiques internes au continent et les réalités des rapports de force au sein de la BAD, où compétence technique, réseau diplomatique et poids économique s’avèrent décisifs.

LA REDACTION

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