La 12ᵉ édition du Brevet de Technicien Supérieur National (BTS-N) a été officiellement lancée ce samedi 11 octobre 2025 au lycée féminin du quartier Amriguebé, dans le 5ᵉ arrondissement de N’Djaména. La cérémonie d’ouverture a été présidée par la Secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche scientifique, Mme Moudalbaye Apolline, représentant le ministère de tutelle.
En procédant à l’ouverture de l’enveloppe contenant les premières épreuves, Mme Moudalbaye a adressé des mots d’encouragement aux candidats. Elle les a invités à « donner le meilleur d’eux-mêmes » afin d’obtenir de bons résultats et de contribuer, à travers leur réussite, au développement du pays.
Cette édition 2025 du BTS National connaît un engouement croissant. Selon les chiffres communiqués par l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS), 3949 candidats prennent part aux épreuves cette année, contre 2765 en 2024, soit une augmentation significative d’environ 43 %. Parmi eux, 65 % sont des filles, un signe encourageant de la féminisation progressive de l’enseignement supérieur technique et professionnel.
Les candidats sont répartis dans 37 établissements et composent dans 24 filières, allant des métiers du tertiaire aux spécialités industrielles. Pour cette édition, deux centres d’examen ont été aménagés dans la capitale afin de garantir de bonnes conditions de déroulement des épreuves.
Le BTS National, rappelons-le, vise à évaluer les compétences techniques et professionnelles des étudiants issus des établissements supérieurs publics et privés. Il constitue un diplôme clé d’insertion professionnelle, mais aussi une passerelle vers des études universitaires plus poussées.
En clôturant la cérémonie de lancement, la Secrétaire d’État a réaffirmé l’engagement du gouvernement à renforcer la qualité de la formation supérieure et à valoriser les filières techniques et professionnelles, jugées essentielles pour l’employabilité des jeunes.
Le BTS National 2025 s’annonce donc sous le signe de la détermination et de la montée en puissance des effectifs, reflet d’un système de formation supérieure en plein essor au Tchad.
La Rédaction
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