Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) a exprimé son regret face à la situation actuelle de l’enseignement supérieur sous la Vème République. C’est à travers une communication faite par le président du bureau exécutif, Dr Guyrayo Jérémie.
Le président du bureau exécutif national du Synecs, Dr Guyrayo Jérémie déplore le manque de reconnaissance des contributions des enseignants et chercheurs par le gouvernement, entraînant une division au sein du corps professoral.
Le Synecs dénonce une mesure discriminatoire prise par le gouvernement, notamment le décret N°0132/PR/PM/MFBEP/2024, du 24 juillet 2024, qui accorde une prime spéciale uniquement au corps professoral hospitalo-universitaire admis par concours d’agrégation de CAMES, laissant de côté les autres enseignants et chercheurs inscrits sur les différentes listes d’aptitude du CAMES.
Cette situation pose des problèmes sérieux au Ministère de l’Enseignement Supérieur. Le Synecs demande au gouvernement de prendre des mesures nécessaires pour la signature du statut autonome, conformément aux actions N°20 et 35 du programme politique du Président de la République.
En attendant, le syndicat appelle ses membres à cesser leurs activités de Jury, à suspendre l’encadrement des cycles de Masters, Doctorats et autres activités académiques et de recherche, et se préparer à des actions de grande envergure.
Le Bureau exécutif national du Synecs souligne que les grades supérieurs au CAMES et au CSUE sont équivalents, et que les avantages doivent bénéficier à tous les enseignants et chercheurs figurant sur les différentes listes d’aptitudes.
Le syndicat appelle ainsi à une reconnaissance équitable de tous les membres du corps enseignant et chercheur. Le Synecs se mobilise pour défendre les droits et intérêts de ses membres et appelle le gouvernement à agir rapidement pour corriger cette situation inéquitable dans l’enseignement.
Prosper Ngarwain Deurlem