Une délégation tchadienne conduite par le Ministre de la Justice et des Droits humains, M. Youssouf Tom, a présenté à Genève le 5e Rapport périodique du Tchad sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, dans le cadre de ses obligations internationales devant le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).
Ce rapport témoigne des efforts constants entrepris par le Tchad pour renforcer l’égalité entre les sexes et promouvoir les droits des femmes dans divers domaines : éducation, santé, emploi, participation politique, et lutte contre les violences basées sur le genre. Le Ministre Youssouf Tom a mis en avant les réformes juridiques et institutionnelles récentes, soulignant la volonté du gouvernement d’assurer un cadre législatif conforme aux standards internationaux.
Au cours de cette session, le Général Ali Goukouni Issa, point focal de l’UNICEF au ministère des Armées, a pris la parole pour réaffirmer l’engagement du Tchad en faveur des droits des enfants et en particulier des filles. Il a insisté sur l’absence d’enfants soldats dans les forces armées nationales, une déclaration forte appuyée par des mesures concrètes.
En effet, un décret présidentiel interdisant strictement le recrutement de toute personne de moins de 18 ans dans l’armée nationale a été officiellement transmis aux Nations Unies. Ce geste fort illustre la volonté politique du Tchad de lutter contre toute forme de violation des droits des enfants, en particulier dans les contextes de conflit.
Par cette présentation, le Tchad a réaffirmé devant la communauté internationale son attachement profond aux droits humains et à la transparence dans la gestion des affaires publiques, en particulier dans les domaines sensibles liés à la protection des plus vulnérables.
La session de Genève constitue ainsi une étape importante dans le dialogue constructif entre le Tchad et les mécanismes onusiens, et marque une avancée notable dans la consolidation de l’État de droit et des principes de bonne gouvernance en matière de droits humains.
LA REDACTION