Le président du Rassemblement du peuple pour l’Alternance démocratique (Rapad), Nobo N’djibo a tenu un point de presse, à Gassi dans le 7ème arrondissement, ce samedi 7 septembre 2024. Une communication relative aux grosses pluies qui se sont abattues sur l’ensemble du territoire national et particulièrement dans le Moyen Chari et le Mandoul.
« Les grosses pluies qui se sont abattues dans le Tchad en général et dans les provinces du Moyen Chari et du Mandoul, ont détruit des habitations, des cultures vivrières et de rente, laissant plusieurs familles et surtout les femmes et les enfants sans abri, les exposants à la famine, aux maladies hydriques et au paludisme et plusieurs cas de décès. L’exemple de la province du Tibesti et du Ouaddaï que je déplore en dit long », argue le président national du Rapad, Nobo N’djibo.
Selon lui, les constats provisoires établis le 31 août 2024 dans les provinces du Moyen Chari et du Mandoul illustrent bien l’ampleur des dégâts. « Dans la province du Moyen Chari, il y a 55.455 personnes touchées et sans abris dont 24.753 femmes, 5802 habitations détruites, 2086 ha de coton, 11201 ha de sorgho, 1269 ha de pénicillaire, 9892 ha de maïs, 595 ha de riz, 8986 ha d’arachide, 9297 ha de sésame, 1747 ha de niébé, 1370 ha de poids de terre et 970 ha de manioc inondés ainsi que plusieurs cas de décès à déplorer », informe-t-il.
En ce qui concerne la province du Mandoul, Nobo N’djibo rapporte qu’il y a eu 54.720 personnes touchées dont 16.416 femmes, 51.485 habitations détruites, 585 ha de coton, 4895 ha de sorgho, 588 ha de pénicillaire, 1259 ha de maïs, 4095 ha de riz, 2816 ha d’arachide, 6182 ha de sésame, 972 ha de niébé, 61 ha de pois de terre et 1094 ha de manioc.
Face à ce constat qui témoigne de l’ampleur des dégâts causés par les inondations et le débordement du fleuve Barh Koh, ce dernier affirme que le pont sur le fleuve Barh Koh reliant la ville de Sarh à certaines provinces risque de se détériorer à cause de l’érosion occasionnée par le débordement des eaux de celui-ci. « Les quartiers riverains du fleuve Barh Koh sont tous dans l’eau entrainant le déplacement des habitants vers d’autres quartiers de la ville de Sarh. Aucune localité des provinces du Moyen Chari et du Mandoul n’est épargnée », regrette Nobo N’djibo.
En réponse à l’ampleur de cette situation dans ces provinces, il plaide pour une intervention urgente du Gouvernement et des ongs humanitaires œuvrant au Tchad à venir en aide aux sinistrés.
Djasrabé Ndingamndôh