N’Djamena, la capitale tchadienne,est actuellement frappée par une vague d’insécurité inquiétante. En moins d’une semaine, la rue située derrière le lycée de N’Djari, dans le 8ème arrondissement, a été le théâtre de plusieurs agressions violentes, semant la panique parmi les habitants.
Le 24 mai, un conducteur de moto-taxi, connu localement sous le nom de « clandoman », a été braqué en pleine nuit par un assaillant armé, qui a emporté sa moto ainsi qu’une somme de 25.000 FCFA. Cet incident est le quatrième en quelques jours. Une des victimes a tragiquement perdu la vie après avoir été agressée et dépouillée de sa moto. Deux autres personnes ont été poignardées et ont subi des blessures graves, tandis qu’une quatrième victime a réussi à échapper à ses agresseurs, mais demeure profondément traumatisée par l’expérience.
Ces événements dramatiques soulèvent de sérieuses préoccupations concernant la sécurité publique à N’Djamena. Les résidents du 8ème arrondissement, en particulier ceux vivant près du lycée de N’Djari, appellent les autorités à intensifier les patrouilles de police et à prendre des mesures urgentes pour protéger la population.
Cette montée de l’insécurité, ressentie depuis plusieurs semaines à N’Djamena, expose particulièrement les motards et les clandomen, rendant leurs activités de plus en plus périlleuses. Les autorités sécuritaires sont vivement interpellées à assumer leur responsabilité pour garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens.
Klaranouba Mastabaye Ketura
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