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Insertion socioprofessionnelle : L’ONG Guéra Touristiques a formé 100 détenus des maisons d’arrêt de Mongo et d’Ati

Après 13 mois de mis en œuvre du Projet d’appui à la réinsertion socioprofessionnelle des détenus des centres pénitentiaires de Mongo et d’Ati (PARDAM) par l’ONG Guéra Touristique, en partenariat avec la Confédération Suisse, un atelier de présentation des résultats dudit Projet est organisé ce mercredi 10 juillet 2024, au Cefod.

L’objectif du projet PARDAM, initié par l’ONG Guéra Touristique et co-financé par la Confédération suisse au Tchad, est de former un nombre important des détenus condamnés à des peines de longues durées en petits métiers en vue de les appuyer à la réinsertion socioprofessionnelle et à l’autonomisation financière entre autres, à la sortie de la prison.

100 détenus formés par le PARDAM pendant 13 mois

Ils sont au total 100 détenus condamnés des maisons d’arrêt de Mongo et d’Ati à bénéficier de la formation en couture et en maroquinerie pour leur autonomisation financière. Selon les initiateurs, la formation dans les centres carcéraux a duré 13 mois.

« Cette initiative est noble », …

Selon le directeur de la maison d’arrêt de Mongo M. Betolloum Djimnaroum, cette initiative est noble parce qu’il prend en compte tous les acteurs de la chaine pénale et permet aux détenues de ne pas se lancer dans l’oisiveté.  Pour lui, le rôle de chaque acteur de la chaîne pénale est clairement défini. « Si une personne part en prison, n’a-t-elle pas d’autres chances de réussite ? Il faut faire un plaidoyer pour la réinsertion socioprofessionnelle des détenus des centres pénitentiaires d’Ati et de Mongo, c’est pourquoi ce projet a tout son sens d’être. Un détenu qui est dans l’oisiveté peut encore commettre un forfait d’où ce projet pour les occuper et aussi apprendre un métier », a-t-il justifié.

Les bénéficiaires impactés par le PARDAM

A la suite de son intervention, un détenu, bénéficiaire dudit projet témoigné de sa gratitude en faveurs des initiateurs du projet PARDAM. « C’est un projet qui complètement changé notre mentalité. Au début, il était difficile de nous comprendre avec les formateurs. Par la suite, nous nous sommes compris et ils nous ont permis de travailler sans soucis. Aujourd’hui libre, cela me permettra de me prendre en charge », clame-t-il.

Le plaidoyer de Hassan Abdoulaye Moussa à l’endroit des partenaires

Selon le Coordonnateur du projet d’appui à la réinsertion professionnelle des détenus des centres pénitentiaires de Mongo et Ati (PARDAM), M. Hassan Abdoulaye Moussa, malgré le succès de ce projet, il reste encore beaucoup à faire en faveur des détenus. En guise de plaidoyer, Hassan Abdoulaye Moussa demande à ses principaux partenaires et aux bailleurs de fonds de poursuivre le financement, d’acquérir des matériels de formation en couture et en maroquinerie pour former davantage les détenus dans des différents métiers afin d’étaler le projet dans d’autres villes.

DN

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