L’ancien président Mahmoud Ahmadinejad a officiellement annoncé sa candidature lors d’une conférence de presse à Téhéran ce lundi 3 juin 2024. Une date qui marque la fin des dépôts de candidatures pour l’élection présidentielle iranienne anticipée du 28 juin. Cette élection, initialement prévue pour 2025, a été avancée en raison de la mort du président Ebrahim Raïssi, survenue le 19 mai dernier, dans un accident d’hélicoptère.
Ahmadinejad, président de 2005 à 2013, ambitionne de restaurer la stabilité et la prospérité en Iran. Il a insisté sur l’importance de l’unité nationale et de la résistance aux pressions internationales, critiquant sévèrement les politiques de ses successeurs qu’il juge responsables de la situation actuelle du pays. Sa candidature suscite des réactions mitigées. Ses partisans voient en lui un leader capable de redresser la nation en période de crise, tandis que ses détracteurs craignent un retour aux tensions et aux politiques rigides de son précédent mandat.
Au fait, la mort de Raïssi a plongé le pays dans le deuil et a suscité une effervescence politique. Les autorités ont promis une enquête approfondie pour déterminer les causes de l’accident. Pendant ce temps, la scène politique iranienne s’anime, avec plusieurs dizaines de personnalités, connues et moins connues, qui ont déposé leur candidature.
Le Conseil des Gardiens de la Constitution, dominé par les religieux ultraconservateurs, doit publier la liste définitive des candidats retenus le 11 juin prochain. L’annonce d’Ahmadinejad intervient dans ce contexte de bouleversement politique, rendant les semaines à venir déterminantes pour l’avenir du pays.
L’issue de cette élection pourrait façonner le futur politique de l’Iran, influençant aussi bien sa stabilité interne que sa position sur la scène internationale.
Bang-Abalao Bang-né
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