La Journée mondiale de l’Environnement célébrée au Tchad
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La Journée mondiale de l’Environnement célébrée au Tchad

Le Tchad à l’instar des autres pays du monde, célèbre la Journée mondiale de l’Environnement ce 05 juin 2024. Placée sous le thème : « restauration des terres, la lutte contre la désertification et la résilience sécheresse », cette journée est célébrée au Tchad via le Ministère de l’Environnement.

La trentième édition de la Journée mondiale de l’Environnement se célèbre ce 05 Juin 2024, sous le slogan : « Nos terres notre avenir ». Le Tchad à l’instar des autres pays de la planète célèbre cette journée à travers le Ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable. L’objectif de cette célébration est d’amener les Etats à mener des actions de sensibilisation du public pour conscientiser les citoyens sur la restauration des terres, la lutte contre la désertification et la résilience à la sécheresse.

Selon le Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Dr Idriss Saleh Bachar, il est hautement important de protéger les terres à par un mode de gestion rationnelle et durable des ressources surtout dans le contexte actuel marqué fortement par le changement climatique.

Pour Idriss Saleh Bachar, le Tchad dispose d’énormes potentialités en ressources naturelles inestimables avec une biomasse forestière estimée à 10,9 millions d’hectares, des terres cultivables de 39 millions d’hectares et 5,6 millions de terres irrigables et des ressources en eau de surface estimées à 21,8 millions de mètre cube par an dont 20 milliards de mètres cubes renouvelables par an sont autant des opportunités pour le pays pour pallier à ce catastrophe.

En raison de sa position géographique qui le place au cœur de l’Afrique, le Tchad demeure très vulnérable car, il figure parmi les pays au monde les plus exposés aux changements climatiques extrêmes.

Cette vulnérabilité du Tchad se traduit par une rareté de pluie et un rabattement isohyète du niveau de l’eau de la nappe souterraine, une dégradation continue de l’écosystème, de régression de couvert végétal et de superficie cultivable et de production agricole estime Idriss Saleh Bachar.

Il invite par ailleurs chaque citoyen à adopter un comportement responsable pour protéger l’environnement et les terres cultivables.

Prosper Ngarwain Deurlem              

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