Ce dimanche 18 mai, la maison d’arrêt de Laï, située dans la province de la Tandjilé, a été le théâtre d’une évasion spectaculaire d’une ampleur jamais enregistrée dans cette localité. Selon les premières informations, une trentaine de prisonniers ont tenté de s’évader dans des circonstances encore floues, provoquant une onde de choc dans la région.
Alerté de la situation, le Premier magistrat provincial, Adoum Moustapha Brahim, s’est rendu immédiatement sur les lieux afin d’évaluer l’ampleur des dégâts et coordonner la riposte. Le bilan provisoire communiqué en fin de journée fait état d’un mort, d’un blessé, de trois détenus repris, tandis qu’environ vingt autres sont toujours activement recherchés.
Le directeur de l’établissement pénitentiaire, visiblement affecté, a reconnu que plusieurs tentatives d’évasion avaient été recensées ces dernières années, mais aucune n’avait atteint une telle gravité ni une telle coordination. Il a exprimé sa profonde inquiétude face à cette situation critique et a promis l’ouverture d’une enquête interne pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette fuite massive.
En réaction immédiate, les forces de sécurité ont intensifié les patrouilles dans toute la province. Un dispositif de recherche renforcé a été mis en place, avec des barrages routiers et des contrôles ciblés dans les zones sensibles. Les autorités ont également lancé un appel à la population, demandant toute information pouvant aider à la capture des fugitifs.
Les premiers éléments de l’enquête devront déterminer les failles de sécurité qui ont rendu possible cette évasion et si une aide extérieure a pu faciliter l’opération. Cette affaire met une nouvelle fois en lumière les limites du système carcéral local et pose la question de la modernisation des infrastructures et des moyens de surveillance.
Les habitants de Laï, entre inquiétude et solidarité, suivent de près les évolutions de cette affaire. En attendant, la traque continue, et les autorités promettent des mesures fermes pour éviter que de tels événements ne se reproduisent.
LA REDACTION