Le bras de fer entre le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) et le gouvernement se poursuit. Réunis en assemblée générale ce lundi 13 octobre, les membres du Bureau provincial du SET de N’Djamena ont décidé de maintenir la grève entamée le 2 octobre dernier.
Cette décision intervient après une rencontre, jugée infructueuse, entre le Bureau national du SET et les représentants du gouvernement. Selon des sources syndicales, les discussions n’ont pas permis d’aboutir à un accord satisfaisant concernant les principales revendications des enseignants, notamment le paiement des primes, la régularisation des situations administratives et l’amélioration des conditions de travail dans les établissements scolaires publics.
Depuis deux semaines, les écoles publiques de la capitale tchadienne tournent au ralenti, avec des cours suspendus dans la majorité des établissements. Les parents d’élèves, inquiets de la prolongation du mouvement, appellent les deux parties à privilégier le dialogue afin d’éviter une année scolaire compromise.
Le gouvernement, de son côté, affirme rester ouvert à la négociation, mais appelle les enseignants à reprendre le travail pour « préserver l’intérêt des élèves ». Aucun calendrier de nouvelles discussions n’a encore été annoncé.
La Rédaction
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