Le Gouvernement de la République du Tchad a exprimé, ce mercredi 10 septembre 2025, sa vive indignation suite à l’attaque menée par Israël le 9 septembre 2025 contre des résidences civiles situées à Doha, la capitale de l’État du Qatar. Dans un communiqué officiel publié par le Ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger, le Tchad dénonce fermement cet acte qu’il qualifie d’« agression injustifiable ».
Selon le communiqué, cette attaque constitue une violation flagrante du droit international et une atteinte grave à la souveraineté du Qatar, tout en représentant une menace directe pour la sécurité des populations civiles. Le gouvernement tchadien réaffirme son attachement aux principes fondamentaux du droit international et au respect de la souveraineté des États.
« Le Tchad condamne avec la plus grande fermeté cette agression, qui met en danger la stabilité dans la région du Golfe et au-delà », souligne le texte officiel. Le pays insiste sur la nécessité de rechercher des solutions pacifiques et diplomatiques aux différends internationaux, plutôt que le recours à la force.
En outre, N’Djamena réitère sa solidarité envers Son Altesse l’Émir du Qatar, Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, ainsi qu’envers le peuple et le gouvernement qatari. Le communiqué appelle également la communauté internationale à intervenir rapidement afin de prévenir toute escalade susceptible de compromettre la paix et la stabilité régionales.
Cette prise de position du Tchad survient dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, alors que les frappes israéliennes contre des zones civiles suscitent une condamnation croissante de la part de plusieurs États africains et arabes. La réaction tchadienne reflète non seulement une solidarité régionale, mais également la volonté de promouvoir un ordre international fondé sur le respect des frontières et la protection des civils.
Le Ministère des Affaires étrangères tchadien conclut son communiqué en rappelant que la sécurité et l’intégrité des populations civiles doivent demeurer une priorité absolue, appelant tous les acteurs concernés à privilégier le dialogue et la diplomatie afin d’éviter une escalade majeure.
La Rédaction