Le Tchad a pris une part active à la 4ᵉ Conférence ministérielle du Système Régional Intégré d’Alerte Précoce Multirisque de la région Afro-Asiatique (RIMES), qui s’est ouverte ce jeudi dans la capitale du Sri Lanka, Colombo. L’événement, prévu du 8 au 10 mai 2025, rassemble plus de 200 participants, dont 60 pays d’Afrique et d’Asie, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), ainsi que des partenaires au développement.
Cette conférence vise à renforcer la coopération interrégionale en matière de gestion des risques de catastrophes, à travers la promotion de systèmes d’alerte précoce efficaces et intégrés.
Le Tchad y est représenté au plus haut niveau technique et administratif. La délégation nationale, conduite par M. Dihoulne Laurent, Secrétaire général du ministère des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, représente Mme Fatima Goukouni Weddeye, ministre de tutelle. Dans son allocution, M. Dihoulne a mis en lumière la vulnérabilité du Tchad face aux catastrophes naturelles, notamment les sécheresses, les inondations et les épisodes de vents violents, soulignant l’urgence de renforcer les capacités nationales de prévision et de réaction rapide.
En prélude à cette conférence, s’est tenu le 17ᵉ Conseil des Directeurs des Agences Nationales de Météorologie, auquel a participé M. Bianpambé Patallet, Directeur Général de l’Agence Nationale de la Météorologie du Tchad (ANAM), le 7 mai 2025. Cette rencontre technique a permis d’échanger sur les défis communs des services météorologiques en matière de données, de prévisions et de diffusion d’alertes adaptées.
La conférence a été officiellement ouverte par Madame Harini Amanasuriya, Premier ministre du Sri Lanka, qui a souligné l’importance de la solidarité régionale pour faire face aux menaces climatiques grandissantes. Elle a salué l’engagement des pays membres du RIMES, en particulier ceux comme le Tchad, qui, malgré des ressources limitées, œuvrent à l’implémentation d’un système d’alerte précoce multisectoriel et inclusif.
Pour le Tchad, cette participation constitue une opportunité majeure de renforcer sa coopération avec les pays partenaires, d’accéder à des technologies depointe en matière de prévision et d’intégrer davantage les approches régionales dans sespolitiques nationales de gestion des risques climatiques.
LA REDACTION