Les récents incidents survenus dans la ville de Gotroun, au sud de la Libye, ont conduit à l’arrestation de nombreux ressortissants subsahariens en situation irrégulière. Parmi eux, un nombre important de citoyens tchadiens. Le ministère des Affaires étrangères du Tchad a réagi en annonçant que des démarches ont été entreprises pour assurer la libération de ces ressortissants.
Dans un communiqué publié le 6 mars, le ministère a indiqué qu’un accord a été trouvé avec les autorités libyennes pour la libération de tous les détenus tchadiens en possession de documents de voyage valides ou dont la situation était en cours de régularisation.
Le 4 mars, un premier groupe de 85 Tchadiens a été libéré, comprenant 62 hommes et 23 femmes. Malheureusement, le ministère a également déploré le décès d’un compatriote, victime d’une courte maladie, selon les informations officielles.
Par ailleurs, 82 autres Tchadiens restent en détention en Libye. Selon Ibrahim Adam Mahamat, porte-parole du ministère des Affaires étrangères tchadien, leur libération devrait intervenir prochainement dans le cadre de l’accord passé avec les autorités libyennes.
Cette affaire met en lumière la précarité de la situation des migrants subsahariens en Libye, un pays souvent cité pour ses difficultés en matière de gestion des flux migratoires et le traitement réservé aux étrangers en situation irrégulière. Le gouvernement tchadien assure suivre de près l’évolution de la situation et poursuivra ses efforts pour garantir la sécurité et la protection de ses ressortissants à l’étranger.
LA REDACTION
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