Ce lundi 13 mai, dans la capitale togolaise de Lomé, la Cour constitutionnelle a rendu son verdict tant attendu concernant les résultats de l’élection législative. Le 29 avril dernier, pas moins de 4 millions de Togolais ont convergé vers les urnes, participant ainsi à un double scrutin visant à élire 113 députés et 179 conseillers régionaux. L’Union pour la République, le parti au pouvoir, a remporté une victoire écrasante dans ces élections.
La Cour constitutionnelle, composée de membres impartiaux, a examiné attentivement les résultats en présence. Malgré une trentaine de recours déposés par les partis de l’opposition, la décision est restée inchangée. L’Union pour la République a consolidé sa position en remportant 108 des 113 sièges en jeu. Cette confirmation des résultats marque une étape significative dans le paysage politique togolais, soulignant ainsi le fonctionnement démocratique des institutions.
Toutefois, cette décision n’a pas été sans contestation. Plusieurs partis de l’opposition ont dénoncé des irrégularités et des fraudes présumées dès le lendemain du scrutin. Ces allégations ont été soigneusement documentées dans les dossiers des recours, mais n’ont pas suffi à changer le cours des événements. La Cour constitutionnelle a maintenu sa décision, renforçant ainsi la légitimité des résultats proclamés.
Le taux de participation, bien que légèrement ajusté, demeure significatif, atteignant 61,76%. Cette participation témoigne de l’engagement civique des citoyens togolais et de leur désir de participer activement au processus démocratique.
La nouvelle Assemblée, issue de ces élections, est appelée à siéger pour la première fois le 21 mai prochain. Ce sera un moment crucial où, les nouveaux élus auront l’opportunité de représenter les intérêts de leurs électeurs et de contribuer à l’élaboration des politiques qui façonneront l’avenir du pays.
Bang-Abalao Bang-né
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