Ce 25 avril 2024, le monde entier célèbre la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par des moustiques. Cette journée, placée sous le thème « Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable », rappelle l’importance cruciale de la prévention et de la lutte contre cette maladie qui continue de sévir dans de nombreuses régions du globe terrestre.
Grâce au partenariat « Faire reculer le paludisme », lancé en 1998, réunit l’OMS, l’UNICEF, la Banque Mondiale, le PNUD et d’autres partenaires pour combattre le paludisme. Ces organisations lancent un appel urgent aux laboratoires pharmaceutiques et aux pays donateurs pour soutenir l’initiative visant à rendre disponible un nouveau médicament pouvant sauver des millions de vies chaque année.
Le paludisme reste un grave problème de santé publique, surtout dans les régions soudaniennes et sahéliennes. En 2023, le rapport du programme national de lutte contre le paludisme au Tchad a révélé des chiffres inquiétants : 1.727.230 cas confirmés de paludisme sur un total de 5.771.311 nouveaux cas toutes causes confondues, et 2864 décès liés au paludisme sur 10.308 cas toutes causes confondues. Les enfants de moins de cinq (5) ans et les femmes enceintes sont les plus touchés.
Lors d’un point de presse, le Secrétaire général du ministère de la Santé publique et de la Prévention, Dabsou Guidaoussou a souligné l’importance de l’investissement à long terme et de l’engagement politique continu pour mettre en place des stratégies efficaces de lutte contre le paludisme. Il s’est félicité des progrès réalisés, notamment en ce qui concerne la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticides à action prolongée et la chimio-prévention du paludisme saisonnier chez les femmes enceintes.
Pour lutter contre cette maladie, selon des sources sanitaiares, il est crucial que la population tchadienne utilise activement des outils de prévention tels que les moustiquaires imprégnées d’insecticides et participe à l’assainissement de l’environnement pour éviter la prolifération des moustiques vecteurs du paludisme.
Bang Abaloa Bang-né
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