Un drame est survenu ce 9 mars 2025 sur les rives du fleuve Barh-Sara, à Moïssala, dans la province du Mandoul. Un jeune garçon de 13 ans, élève en classe de CM2, a tragiquement perdu la vie par noyade. L’incident a plongé la communauté locale dans la consternation.
L’enfant, originaire de Sahoyo, un village du canton Modelé, était venu à Moïssala dans l’espoir de poursuivre ses études. Ce jour-là, il s’était rendu au bord du fleuve avec ses frères pour laver leurs vêtements. C’est alors qu’une série d’événements malheureux a conduit à sa disparition dans les eaux du Barh-Sara. D’après les témoignages des témoins présents, l’enfant a été emporté par le courant alors qu’il ne semblait pas pouvoir lutter contre la force de l’eau.
Malgré l’alerte donnée par les proches et les témoins de la scène, les secours locaux sont arrivés trop tard pour tenter de le sauver. L’enfant a été retrouvé sans vie le matin du 10 mars, après des heures de recherche, par les maîtres des eaux, ces derniers étant les premiers à se rendre sur les lieux pour repêcher le corps. Ce dernier a ensuite été remis aux parents éplorés, qui ont organisé son rapatriement dans son village natal à Sahoyo, où il sera inhumé.
Cet incident tragique soulève une fois de plus la question de la sécurité des enfants dans les zones riveraines. Avec la montée des eaux en période de crue, les rivières et fleuves peuvent devenir particulièrement dangereux, en particulier pour les jeunes enfants qui ne mesurent pas toujours le risque encouru. Les autorités locales, tout comme les familles, sont appelées à prendre des mesures de prévention plus strictes, afin d’éviter de tels drames.
Les habitants de la région de Moïssala sont unanimes : la sécurité des jeunes, particulièrement dans les zones proches de l’eau, doit être renforcée, et une sensibilisation accrue aux dangers de la noyade s’avère plus que jamais nécessaire pour prévenir de futures tragédies.
Ce drame rappelle également l’importance de l’éducation à la sécurité aquatique, qui pourrait sauver des vies dans les régions où les cours d’eau sont omniprésents. En attendant, la famille endeuillée se prépare à dire adieu à ce jeune enfant, emporté trop tôt par la violence des eaux du Barh-Sara.
LA REDACTION