Namibie : Netumbo Nandi-Ndaitwah, première femme Présidente
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Namibie : Netumbo Nandi-Ndaitwah, première femme Présidente

La Namibie a marqué un tournant historique en élisant pour la première fois une femme à sa tête. Netumbo Nandi-Ndaitwah, l’actuelle vice-présidente, a remporté la présidentielle avec une large majorité de 57,31% des voix.

Ce mardi 3 décembre 2024, Netumbo Nandi-Ndaitwah, l’actuelle vice-présidente de la Namibie remporte les élections Présidentielles avec 57,31% des voix selon les résultats officiels.

La Swapo, parti au pouvoir depuis l’indépendance de la Namibie en 1990, a conforté sa position en plaçant l’une de ses membres, Netumbo Nandi-Ndaitwah, à la tête du pays. Malgré une forte participation, les élections ont été marquées par des irrégularités qui ont conduit à une prolongation du scrutin. Le principal opposant, Panduleni Itula, a obtenu 25,50% des voix, un score loin derrière celui de la présidente élue.

Alors que la victoire de Netumbo Nandi-Ndaitwah semblait se dessiner, l’opposition n’avait pas manqué de dénoncer des irrégularités lors du scrutin. Des actions qui avaient commencé à jetant un doute sur la légitimité des résultats. Pourtant, les résultats provisoires, basés sur 92% des bulletins dépouillés, plaçaient Netumbo Nandi-Ndaitwah en tête de la course présidentielle avec une avance significative de plus de 58% des voix.

Signalons que malgré une campagne dynamique, Panduleni Itula , le principal challenger de Netumbo Nandi-Ndaitwah, n’a pas réussi à inverser la tendance. Pire, il s’est retrouvé loin derrière avec seulement 25,4% des voix. Les élections avaient été lancées le jeudi 28 novembre 2024, dans ce pays d’Afrique Australe.

L’organe électoral offrait aux électeurs une seconde chance de s’exprimer après les incidents de la veille. Les élections namibiennes, traditionnellement synonymes de stabilité démocratique, sont cette année entachées par des tensions et des dysfonctionnements inédits. L’opposition, furieuse, a dénoncé un « simulacre d’élection », accusant le pouvoir d’avoir organisé un scrutin entaché d’irrégularités.

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