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N’Djamena forme 1000 bénévoles pour bâtir une ville plus résiliente

La capitale tchadienne a franchi un nouveau cap dans son engagement pour le développement communautaire. Ce mardi, M. Sénoussi Hassana Abdoulaye, Maire de la ville de N’Djamena, a officiellement lancé un atelier de formation à destination de 1000 bénévoles, marquant une étape décisive dans la politique participative de la ville.

L’événement s’est déroulé dans une atmosphère d’engagement et d’enthousiasme, en présence de nombreux responsables municipaux, d’acteurs communautaires et de jeunes motivés. L’objectif affiché : préparer une nouvelle génération de citoyens actifs, prêts à s’investir dans la transformation de N’Djamena.

« À l’issue de votre formation, vous serez déployés dans les rues, les quartiers, les zones inondables, avec une seule mission : faire de N’Djamena une ville qui se relève par ses propres forces. », a déclaré M. Sénoussi Hassana Abdoulaye dans son discours d’ouverture, déclenchant une salve d’applaudissements dans la salle.

L’atelier prévoit plusieurs modules de formation axés sur la gestion de crise, la sensibilisation communautaire, l’entretien des espaces publics, la prévention des inondations, ainsi que des notions de leadership civique. Les participants, issus de divers quartiers de la capitale, seront outillés pour devenir de véritables relais du changement sur le terrain.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de résilience urbaine, alors que N’Djamena fait régulièrement face à des défis liés aux changements climatiques, à la précarité des infrastructures et à la croissance démographique.

Avec ce projet, la municipalité veut miser sur la force de sa population, souvent sous-estimée mais profondément attachée à sa ville. Le volontariat est ici perçu comme un levier essentiel pour renforcer le lien social et la responsabilité collective.

Ce programme est également un signal fort envoyé aux partenaires internationaux et aux autres villes africaines : la reconstruction urbaine passe aussi par l’engagement citoyen, et non uniquement par les investissements financiers.

À la fin de l’atelier, les 1000 bénévoles seront répartis dans des zones stratégiques, notamment les quartiers sujets aux inondations et les zones sensibles, où ils agiront en tant que vigies citoyennes, agents de sensibilisation et forces d’intervention rapide en cas de besoin.

La municipalité prévoit un suivi régulier des bénévoles formés, ainsi que des ateliers de renforcement tous les trimestres, afin d’assurer la pérennité et l’efficacité de cette dynamique communautaire.

Ce lancement marque une nouvelle ère pour N’Djamena : celle d’une ville où l’action citoyenne devient motrice du progrès, et où chaque habitant peut se sentir acteur de son avenir.

LA REDACTION

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