Ce jeudi 19 juin 2025, la capitale tchadienne a été plongée dans une paralysie quasi totale des transports en commun, à la suite d’une grève générale lancée par le Syndicat des transporteurs urbains. Taxis et minibus, principaux moyens de déplacement dans la ville, ont déserté les rues, causant d’importants désagréments pour les usagers et perturbant les activités économiques et sociales de la capitale.
La grève, entamée pour protester contre des conditions de travail jugées difficiles, la hausse des charges fiscales, et l’absence de dialogue avec les autorités, a rapidement suscité la réaction du gouvernement. En fin de journée, un communiqué officiel du ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale a annoncé la suspension immédiate du mouvement de grève.
Cette suspension fait suite à un échange qualifié de « constructif » entre une délégation ministérielle et les représentants du syndicat. Les deux parties ont convenu de la mise en place d’un cadre de concertation en vue de répondre aux revendications exprimées. Dans un geste d’apaisement, les conducteurs de taxis et de minibus ont décidé de lever temporairement leur mouvement de grève pour une durée de trente jours, à compter de ce mercredi 19 juin 2025.
Selon des sources proches du ministère, des mesures urgentes seraient à l’étude, incluant une révision de certaines taxes imposées au secteur, une amélioration des conditions de travail, ainsi que l’instauration d’un guichet de dialogue permanent avec les transporteurs urbains.
En attendant, les usagers devraient voir un retour progressif des véhicules de transport en commun dès ce vendredi 20 juin, bien que la situation reste suivie de près par les autorités et les syndicats.
LA REDACTION
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