Face à l’augmentation des cas de noyade, le maire de la ville de N’Djaména, Senoussi Hassana Abdoulaye, lance un appel pressant aux parents pour qu’ils interdisent à leurs enfants de se rendre aux abords des fleuves, notamment le Chari.
La saison chaude, couplée au mois de Ramadan, pousse de nombreux jeunes à rechercher la fraîcheur en se baignant dans le fleuve Chari. Cependant, cette habitude comporte des risques majeurs. 3Cette pratique n’est pas sans conséquence car des cas de noyade ont été enregistrés par les sapeurs-pompiers », alerte le maire.
L’affluence des jeunes sur les berges du fleuve, souvent sans surveillance, constitue un danger accru. Le manque de dispositifs de sécurité et de zones de baignade surveillées aggrave la situation. Les courants forts et les fonds irréguliers du Chari augmentent le risque de noyade, en particulier pour les enfants qui ne savent pas bien nager.
Les noyades ne se limitent pas à la capitale tchadienne. La ville de Moïssala, dans la province du Mandoul, a également été touchée par ce drame. Un enfant y a trouvé la mort après s’être noyé. Son corps n’a été retrouvé que le lendemain, soulignant ainsi la difficulté des opérations de sauvetage et de récupération des victimes.
Pour faire face à cette situation, le maire exhorte les parents à renforcer la surveillance de leurs enfants et à leur interdire l’accès aux fleuves sans encadrement. Il rappelle que la prévention reste la meilleure solution pour éviter ces drames répétitifs.
Les autorités locales pourraient envisager la mise en place de patrouilles de surveillance sur les berges et la sensibilisation des jeunes aux dangers de la baignade en zone non surveillée. De plus, la création de piscines publiques pourrait constituer une alternative sûre pour ceux qui souhaitent se rafraîchir.
La multiplication des cas de noyade appelle à une prise de conscience collective. Il est impératif que les parents, les autorités et les communautés locales travaillent ensemble pour protéger les enfants et éviter de nouvelles tragédies. La prévention et la vigilance sont les seules armes efficaces contre ces incidents dramatiques.
LA REDACTION
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