ONAMA : Les 25 agents licenciés et renvoyés demandent l’arbitrage du président de la République.
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ONAMA : Les 25 agents licenciés et renvoyés demandent l’arbitrage du président de la République.

Le collectif des agents licenciés de l’Office National des Médias et de l’Audiovisuel (ONAMA) et ceux renvoyés du ministère de la Communication a animé une conférence de presse ce jeudi 27 février 2025, à la Bourse du travail. A cette occasion, ils demandent l’implication personnelle du chef de l’Etat pour leur ré intégration.

Près qu’un an après leur licenciement, par l’ex ministre de la Communication, Abderaman Koulamallah, 10 agents contractuels et 15 fonctionnaires se retrouvent dans une situation précaire, sans que la direction de l’ONAMA ni le ministère de la Communication n’aient donné suite à leurs revendications.

Le licenciement, signé par l’ancien Président du Conseil d’administration de l’ONAMA, Abdoulaye Ngardiguina, et validé par l’ex-ministre de la Communication, Abderaman Koulamallah, a été perçu comme une atteinte aux droits syndicaux puisque les noms de six délégués du personnel y figurent parmi les agents licenciés.

L’affaire a pris une tournure particulière lorsque l’ex-ministre Koulamallah a reconnu publiquement, lors de la passation de service, avoir pris une décision injuste, appelant son successeur à la réparer. Cependant, aucune mesure concrète n’a été prise depuis. « Aujourd’hui, on ne sait plus à quel saint se vouer. Depuis, on nous parle de conseils d’Administration qui ne se tiennent jamais. Nous avons tous entendu l’aveu de l’ancien ministre, mais aucune décision concrète n’a été prise pour réparer cette injustice », a déclaré Mbang Odjim Ndogongar Stéphane, délégué du personnel, lors de la conférence de presse.

Les agents licenciés et renvoyés appellent désormais le nouveau ministre de la Communication à intervenir pour leur réintégration et pour le respect des droits syndicaux au sein de l’ONAMA. Ils se disent déterminés à poursuivre leur combat jusqu’à l’obtention de justice.

Cette crise met en lumière les tensions persistantes au sein de l’ONAMA et soulève des questions sur la protection des droits des travailleurs dans le secteur des médias au Tchad. L’issue de cette affaire sera suivie de près par les organisations syndicales et les défenseurs des droits humains.

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