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Présidentielle au Tchad : Mahamat Idriss Déby Itno déclaré vainqueur

Ce jeudi 16 mai 2024, le Conseil constitutionnel a officiellement déclaré Mahamat Idriss Déby, candidat de la coalition pour Un Tchad Uni, vainqueur de l’élection présidentielle du 6 mai. Cette annonce a été faite par Me Jean-Bernard Padaré, président du Conseil constitutionnel, qui a détaillé la décision de l’institution et justifié le rejet des recours présentés par les candidats Masra Succès et Pahimi Padacké Albert.

 « Mahamat Idriss Déby a obtenu 3 777 279 voix, soit 61 % des suffrages exprimés, assurant ainsi sa victoire avec une majorité absolue », a précisé Me Jean-Bernard Padaré.

Son principal concurrent, le Premier ministre de transition, Dr Assyongar Masra Succès, a recueilli 18,54 % des voix, tandis qu’Albert Pahimi Padacké, qui espérait améliorer sa position après avoir déposé un recours, a obtenu 16,93 % des voix. Les sept autres candidats en lice n’ont pas dépassé la barre de 1 % chacun.

Selon le Conseil constitutionnel, e taux de participation à cette élection s’élève à 75,78 %, marquant une forte mobilisation des électeurs tchadiens. Cette élection était particulièrement scrutée en raison de la transition politique en cours depuis la mort de l’ancien président Idriss Déby Itno, père du vainqueur actuel, qui a dirigé le pays pendant trois (3) décennies avant de décéder en avril 2021.

Le rejet des recours a été une étape cruciale pour la validation des résultats. Le Conseil constitutionnel a jugé non fondées les plaintes de Masra Succès et d’Albert Pahimi Padacké, tandis que la requête du candidat Nasra Djimasngar a été déclarée irrecevable. Ces décisions ont permis de confirmer la victoire de Mahamat Idriss Déby sans ambiguïté.

La confirmation de Mahamat Idriss Déby comme président-élu marque un tournant décisif pour le Tchad. Depuis la mort de son père, Mahamat Idriss Déby Itno avait été à la tête du Conseil militaire de transition, assurant l’intérim à la présidence. Sa victoire électorale lui permet maintenant de légitimer son pouvoir et d’entamer un mandat en tant que président élu.

Bang-Abalao Bang-né

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