Il est d’un constat, dans les centres urbains de la ville de N’Djaména, les trottoirs sont mal utilisés par les usagers. En se promenant dans les rues de la capitale, il est à remarquer que les espaces réservés aux piétons sont souvent occupés par des voitures et des vendeurs à la sauvette. Ces mauvaises pratiques ne facilitent pas la circulation dans les périmètres urbains. Car, les piétons sont forcés de partager la route avec des véhicules, ce qui les exposent à des éventuels risques d’accident.
Cette situation est largement critiquée par les citoyens, qui trouvent inacceptable que les trottoirs ne servent pas à leur usage. Selon une riveraine qui a requiert l’anonymat, les piétons sont tout le temps exposés aux risques d’accident. « Nous ne pouvons plus marcher en sécurité, même si nous avons le droit de le faire. Il y a des voitures qui nous frôlent. A peine hier, un bus a failli me renverser. Je me demande si ces conducteurs ont vraiment appris à respecter les règles de conduite en ville », se lamente-t-elle. Si cette dernière évoque les risques d’accident pour les piétons, Mahamat Abakar, un conducteur de transport accuse plutôt, les vendeurs à la criée qui obstruent les abords des routes avec leurs marchandises. « Vous voyez-vous, comment peut-on garer les engins quand les commerçants occupent les trottoirs. Ce n’est pas par incivisme que nous garons mal les véhicules mais parfois, on obligé», explique-t-il.
En clair, il est à constater un laxisme à divers niveaux de responsabilité. Face à cette situation, il est crucial que les autorités prennent des mesures pour réguler la circulation routière dans les périmètres urbains. Cependant, il est tout aussi important que tous les citoyens prennent conscience de leur rôle dans le respect de ces espaces communs pour mettre fin à ce problème d’incivisme persistant.
Yasmine Françoise
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