Les relations entre le Tchad et le Soudan connaissent une nouvelle escalade de tensions, suscitant des inquiétudes au sein des instances politiques tchadiennes. Au centre de cette crise, Saleh Kebzabo, médiateur de la République du Tchad et ancien Premier ministre, a pris la parole pour appeler à la prudence et à l’action diplomatique face aux menaces présumées de l’armée soudanaise.
Lors d’une récente intervention, Saleh Kebzabo s’est interrogé sur la possibilité que le Soudan ait officiellement déclaré la guerre au Tchad. L’ancien chef du gouvernement tchadien estime qu’il est impératif d’obtenir une confirmation rapide de cette situation pour éviter toute confusion ou escalade involontaire du conflit. Il souligne l’importance d’une clarification immédiate afin d’éviter des réactions précipitées qui pourraient aggraver la crise.
Conscient de la gravité de la situation, Kebzabo insiste sur la nécessité de mobiliser l’opinion publique nationale et internationale. Selon lui, une prise de conscience collective est essentielle pour faire pression sur les acteurs régionaux et internationaux afin d’obtenir une résolution pacifique du conflit. Il appelle les médias, la société civile et les institutions internationales à jouer un rôle actif dans la gestion de cette crise.
Face aux tensions, le médiateur de la République met en avant l’importance des outils diplomatiques. Il plaide pour un recours aux canaux diplomatiques traditionnels afin d’éviter un affrontement militaire ouvert. Pour Kebzabo, le dialogue reste la meilleure voie pour désamorcer les tensions et éviter une déstabilisation plus large de la région. Il exhorte les gouvernements tchadien et soudanais à privilégier les négociations et à impliquer les instances régionales telles que l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans les discussions.
Saleh Kebzabo appelle également la communauté internationale à prendre ses responsabilités face à cette crise naissante. Il insiste sur la nécessité pour les grandes puissances et les organisations internationales de jouer un rôle de médiation afin d’empêcher un conflit aux conséquences potentiellement désastreuses pour la région du Sahel déjà fragilisée par diverses crises sécuritaires.
Dans un contexte où les tensions entre le Tchad et le Soudan risquent de s’intensifier, Saleh Kebzabo adopte une posture de prudence et mise sur la diplomatie comme outil principal de résolution du conflit. Son appel à la mobilisation de l’opinion publique et à une clarification rapide de la situation reflète sa volonté d’éviter une escalade militaire et de privilégier la paix et la stabilité régionale.
LA REDACTION
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