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Santé de la reproduction : L’UNFPA évalue le dispositif minimum d’urgence aux services de santé sexuelle et reproductive

Le ministère de la Santé publique avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) organise du 13 au 14 août, à N’Djaména, un atelier d’évaluation de l’état de préparation de la mise en œuvre du Dispositif minimum d’urgence (DMU) et l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive (SSR) vitaux en cas de situation d’urgence. La cérémonie d’ouverture est présidée par le Directeur général de la solidarité nationale du Ministère de l’Action sociale, de la Solidarité nationale et des Affaires humanitaires, Kaoudé Israël.

L’objectif de cet atelier vise à évaluer l’aptitude à intégrer au Dispositif minimum d’urgence (DMU) des services de santé sexuelle et reproductive (SSR)s dans les situations d’urgence au Tchad.

Selon le représentant de la Représentante de l’UNFPA au Tchad, Dr Joel Kakitsha Mwinongo, l’exercice d’évaluation de l’état de préparation à la mise en œuvre du DMU en cas de situation d’urgence est un processus multipartite, sectoriel et en équipe qui permettra aux parties prenantes d’identifier les domaines clés présentant des lacunes, les prioriser, tirer des enseignements et apporter des améliorations nécessaires sous forme d’un plan d’action de préparation au DMU/SSR. « C’est tout simplement un processus qui permet d’évaluer l’état de préparation à la mise en œuvre du DMU pour les interventions en matière de santé sexuelle et reproductive lors d’une situation d’urgence », affirme-t-il.

Ouvrant les travaux, le Directeur général de la solidarité nationale du Ministère de l’Action sociale, de la Solidarité nationale et des Affaires humanitaires, Kaoudé Israël a rassuré de la disponibilité de son département pour la mise en œuvre effective du plan d’action qui sera assorti des travaux. « Cet exercice permettra aux participants de tirer les enseignements précieux sur l’intégration du DMU dans les politiques de lutte contre les catastrophes humanitaires au Tchad et d’améliorer l’état de préparation du système de santé afin de maintenir un niveau raisonnable de service de santé sexuelle et reproductive lors d’événements humanitaires », a-t-il affirmé.

A la fin de cet atelier, les participants pourront apporter des améliorations nécessaires sous forme d’un plan d’action de préparation au Dispositif minimum d’urgence.

Djasrabé Ndingamndôh

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