Une réunion de restitution est présidé par le Secrétaire général du ministère de la Santé publique, Dabsou Guidaoussou, concernant le projet de création du service d’aide médicale d’urgence (SAMU) au Tchad, plus communément appelé SAMU, ce mardi 22 juillet dans les locaux du ministère.
Les résultats de l’atelier du projet d’études de conceptualisation et d’opérationnalisation du service d’aide médicale d’urgence au Tchad est présenté par le Directeur de l’offre des soins, Dr Abdramane Addi. Il souligne que la médecine d’urgence est essentielle pour assurer une prise en charge adéquate des patients en situation d’urgence, et que ce service n’existe pas encore au Tchad.
Selon les statistiques de 2021, plus de 33 000 nouveaux cas d’accidents de la voie publique ont été enregistrés dans les formations sanitaires du pays. C’est dans ce contexte alarmant que cet atelier a réuni tous les directeurs des CHU de N’Djamena, les acteurs de la santé et les partenaires pour valider le contenu du document d’études du SAMU.
Le Dr Stéphane Foutcher, médecin urgentiste français venu appuyer le ministère de la Santé publique, souligne l’importance d’une prise en charge pré hospitalière efficace, d’une éducation sanitaire de la population et de ressources en équipements médicaux, communication et formation du personnel pour la mise en place du SAMU au Tchad.
Le secrétaire général Dabsou Guidaoussou quant à lui souligne l’engagement du gouvernement à mettre en place le service d’aide médicale d’urgence au Tchad et a encouragé les parties prenantes à poursuivre leur travail pour fournir un document complet au ministère.
L’instauration du SAMU au Tchad vise à améliorer la prise en charge des urgences médicales en garantissant la formation adéquate du personnel, l’équipement nécessaire, la coordination interinstitutionnelle et le suivi continu.
Ce projet crucial permettra d’assurer un meilleur accès aux soins d’urgence et de réduire la mortalité associée.
Prosper Ngarwain Deurlem
Laisser un commentaire