Santé publique : La journée mondiale de la sécurité des patients célébrée en différé
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Santé publique : La journée mondiale de la sécurité des patients célébrée en différé

L’instar des autres Etats membres de l’Organisation Mondiale de la Santé, le Tchad a célébré en différé ce jeudi 19 septembre 2024, la journée mondiale de la sécurité des patients. Les manifestations de cette journée ont été lancées officiellement par le Directeur Général de la santé publique, Dr Aliace Yam-madji.

Cette journée, placée sous le thème : « améliorer le diagnostic pour garantir la sécurité des patients », a été instaurée pour la première fois en 2019 lors de la 72ème assemblée mondiale de la santé. Elle vise à sensibiliser le public et de l’amener à mieux collaborer, d’être mieux informés, d’œuvrer en faveur de la solidarité mondiale et d’inciter les Etats membres à prendre des mesures pour promouvoir la sécurité des patients et réduire les préjugés qu’ils subissent lors des différents actes médicaux qu’ils posent vis à vis des patients.

La directrice de l’assurance qualité, des accréditations et de la sécurité en milieu des soins, Zouleikha Djiddi a relevé que la thématique de cette année vise à accroître une importance particulière de la sécurité du diagnostic dans le cadre des politiques de sécurité des patients et des pratiques cliniques à tous les niveaux des soins de santé conformément au plan d’action mondiale pour la sécurité des patients 2021-2030.

Au nom de l’OMS, Dr John Eyong Efobi a mentionné que la sécurité des patients repose en premier lieu sur l’amélioration continue de la qualité des soins, grâce à des enseignements tirés des erreurs et des manifestations indésirables. Il a énuméré quelques activités réalisées par le Tchad dans le cadre de la sécurité des patients qui sont la mise à disposition des documents de droit aux patients, l’utilisation des ordinogrammes et algorithmes de diagnostic, l’amélioration des capacités de diagnostic à travers la formation, l’investissement dans les infrastructures et équipements sanitaires y compris l’équipement de laboratoires de haute gamme telles que les plateformes Genexpert pour le diagnostic du VIH, de la tuberculose et de la Covid19.

Pour le directeur général de la santé publique, Dr Yam-madji Aliace, améliorer le diagnostic pour la sécurité des patients, est significative et place le patient au centre de toutes les préoccupations et nécessite une attention particulaire.

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