Santé publique : Une réunion du trimestre 2- 2024 sur la santé de la reproduction et la nutrition

Le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé publique, Dr Mahamat Hamit Ahmat a ouvert ce mardi 10 septembre 2024, les travaux de la réunion de trimestre 2- 2024 de la plateforme nationale de la coordination et de suivi des interventions relatives à la santé de reproduction maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et de la nutrition.

A l’entame de cette réunion, le représentant de l’OMS, Dr Eyong John a mentionné que la santé des mères, des enfants et des adolescents est une priorité absolue pour le Tchad et un indicateur central du développement d’une nation et les partenaires, des préoccupations pour tous, depuis des décennies. « En tant que communauté, nous devons redoubler les efforts pour garantir une amélioration continue et durable de la santé des populations vulnérables », a-t-il affirmé.

Pour ce dernier, l’engagement du Tchad à travers ses différentes politiques de santé dont la politique nationale de santé 20216-2030, le plan national de développement sanitaire quatrième génération et plus récemment le dossier d’investissement SRMNIAN-EC, est un témoignage de la volonté collective de placer la santé du couple mère-enfant au centre des préoccupations nationales.

Dr Eyong John a salué l’engagement constant du gouvernement tchadien, appuyé par des partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre de cet ambitieux agenda de santé. Cette plateforme selon lui, joue un rôle crucial en assurant une meilleure synergie des interventions et un suivi efficace des engagements pris lors du dialogue national de haut niveau sur la problématique de la mortalité maternelle, néonatale et infantile de mars 2022.

Ouvrant les assises, le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé publique, Dr Mahamat Hamit Ahmat a rappelé l’objectif général de cette politique nationale de santé, repris dans le Plan national de développement sanitaire 4^ème génération 2022-2030. Selon lui, il s’agit d’assurer à la population, l’accès universel aux soins de santé de qualité, globaux, intégrés, continus et centrés sur la personne afin de contribuer efficacement au développement socioéconomique du pays.