Dakar, la capitale de la République du Sénégal, abrite depuis le 4 décembre les travaux du forum des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles en Afrique du 4 au 6 décembre 2024.
Ce forum placé sous le thème: Respect des droits et autonomisation de la femme, le coup d’envoi des travaux a été donné par le représentant du ministre sénégalais de la Famille et des solidarités, Oumar Bamba. Le Tchad est représenté à ces assises par Nadji Ndoumanbé Kaldor, attaché de presse et des relations publiques par ailleurs coordonnateur adjoint du réseau des médias africains et de la promotion de la santé et de l’environnement, section du Tchad.
Cette rencontre est organisée par le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement avec l’appui technique et financier de l’ONU femme et le Fonds Muskoka. Elle regroupe les professionnels des médias venus de 28 pays de l’Afrique de l’Ouest, du centre et de Madagascar, membres dudit réseau. Ce forum est également organisé dans le cadre de 16 jours d’activisme.
Le président du réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement, Youssouf Bamba a souligné lors des premières journées que les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles sont une occasion pour les médias d’éduquer, sensibiliser et influencer, sur le comportement pour mobiliser l’opinion et les décideurs afin d’orienter les débats politiques et inciter à des actions concrètes en faveur des femmes.
Pour lui, ce forum constitue pour les journalistes le point de départ d’un engagement collectif des médias en Afrique avec en toile de fonds le renforcement des productions médiatiques de sensibilisation et de plaidoyer en vue de toucher toutes les cibles notamment les plus reculées pour un monde sans violence envers les femmes et les filles.
La Directrice régionale adjointe de l’ONU femmes, Mme Mireille Kamitatu a relevé que ce forum régional est organisé dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence à l’égard des femmes. Il s’agit pour elle, d’une campagne annuelle internationale qui démarre le 25 novembre de chaque année, date qui coïncide avec la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et qui se termine le 10 décembre 2024, lors de la journée des droits humains.
Cette campagne s’inscrit en droite ligne de l’initiative tous unis d’ici 2030 pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes initiative portée par le secrétaire général des Nations Unies et qui appelle les gouvernements, les acteurs du développement, la société civile, les organisations des défenses des droits des femmes, les jeunes du secteur privé, les médias et l’ensemble du système des Nations Unies à collaborer dans la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles.
Le conseiller technique du ministre de la famille et des solidarités, Oumar samba qui ouvrait les travaux a précisé que la présence des hommes des médias venus des différents pays d’Afrique du centre, de l’ouest et de Madagascar témoigne de leur engagement à accompagner les différents Etats dans la réalisation des différents objectifs fixés dans les politiques et les programmes et également à honorer leurs engagements pris au niveau sous régional, régional et international.
Durant les trois jours des travaux, les participants échangeront sur diverses thématiques, à savoir le contexte sur la situation des femmes et des filles en Afrique de l’Ouest et du centre, cadre normatif international et régional pour l’égalité homme et femme et l’autonomisation des femmes, les défis relatifs aux droits fondamentaux des filles et des femmes dans la région africaine et le rôle des médias dans le questionnement des gouvernements sur leur recevabilité relatives aux questions de protection des droits humains et particulièrement ceux des femmes et des filles.
