Soudan : L’Union africaine condamne la formation d’un gouvernement parallèle des FSR
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Soudan : L’Union africaine condamne la formation d’un gouvernement parallèle des FSR

L’Union africaine (UA) a exprimé une condamnation ferme de la formation d’un gouvernement parallèle au Soudan, mettant en garde contre les conséquences de cette initiative sur la stabilité et la paix dans le pays. Cette déclaration intervient alors que la crise politique soudanaise s’intensifie, avec des factions rivales revendiquant le pouvoir.

Depuis le début du conflit entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR) en avril 2023, le Soudan est plongé dans une instabilité profonde. L’absence d’un gouvernement unifié et les tensions entre les parties en conflit ont entraîné une détérioration de la situation humanitaire et un effondrement institutionnel.

Dans ce contexte, la récente annonce de la formation d’un gouvernement parallèle par les FSR a suscité de vives réactions à l’échelle internationale, notamment de la part de l’UA.

Dans un communiqué publié récemment, l’UA a réaffirmé son engagement en faveur de l’unité et de la souveraineté du Soudan. L’organisation panafricaine a mis en garde contre la reconnaissance de toute autorité qui ne serait pas issue d’un consensus national et d’un processus inclusif.

Le président de la Commission de l’UA, a déclaré que la formation d’un gouvernement parallèle risque d’aggraver la crise et de rendre plus difficile une solution politique durable. Il a appelé toutes les parties à préconiser le dialogue et à s’engager dans un processus de transition pacifique.

L’intervention de l’UA reflète les inquiétudes de la communauté internationale face à la multiplication des initiatives unilatérales au Soudan. La formation d’un gouvernement parallèle pourrait entraver les efforts en cours pour parvenir à un accord politique entre les factions en conflit.

De plus, cette situation pourrait fragiliser les négociations menées sous l’égide des organisations régionales et internationales, notamment l’IGAD (Autorité intergouvernementale sur le développement) et l’ONU, qui tentent de favoriser un retour à la stabilité.

L’Union africaine a exhorté les parties prenantes soudanaises à éviter les actions susceptibles d’exacerber la crise et à privilégier la voie du dialogue. L’organisation continue de soutenir une transition politique inclusive, impliquant toutes les composantes de la société soudanaise.

L’UA demeure ferme sur sa position : la stabilité du Soudan passe par une gouvernance légitime et unifiée, et toute tentative de diviser davantage le pays ne fera qu’aggraver la situation. Il appartient maintenant aux acteurs soudanais de s’engager résolument dans une voie pacifique pour éviter une désintégration complète du pays.

LA REDACTION

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