Les résultats de nouvelles évaluations menées par les Estimation des personnes affectées par les inondations autorités et les organisations humanitaires dans les zones touchées par les inondations ont montré l’étendue des dégâts causés par les pluies torrentielles de ces dernières semaines.
Selon la situation des inondations faite par le Bureau de coordination du système des Nations Unies (OCHA),) la date du 7 août 2024, les inondations dans l’est, l’ouest, le sud et le centre du Tchad (y compris la capitale N’Djamena) ont donné lieu à plusieurs alertes qui sont en train d’être évaluées par les partenaires humanitaires et gouvernementaux. Les alertes préliminaires estiment que plus de 112 000 personnes ont été affectées par les inondations dans 13 provinces.
Selon les estimations actuelles, les provinces les plus touchées sont le Sila (71 000), le Logone Oriental (18 000 personnes), le Logone occidentale (8 400 personnes), le Chari Baguirmi (3 900 personnes).
La ville de N’Djamena compte 1 356 personnes dans son premier arrondissement et la collecte d’information se poursuit dans le 5ième et 8ième arrondissements qui sont également touchés.
Dans les 13 provinces, les pluies torrentielles et les vents violents ont détruit les maisons, inondé les terres agricoles, emporté les bêtes d’élevage et tué une quarantaine de personnes.
Les chiffres clés
Selon les estimations des personnes affectées par les inondations faites par OCHA, on dénombre 454 localités touchées, 112.413 personnes affectées, 11.044 hectares de champs détruits, 18.735 ménages affectés, 6799 maisons endommagées et 2.096 têtes de bétail englouties.
Les besoins urgents
Les besoins les plus urgents sont les abris, les articles non alimentaires et l’aide alimentaire.
Les acteurs humanitaires se préparent pour fournir une assistance à N’Djamena à 226 ménages et à Kournari en faveur de 662 ménages.
Des nombreux défis
Les partenaires humanitaires font face au déficit de financement pour répondre ) l’ampleur de la crise. En effet, la crise d’inondation arrive pendant que la capacité des partenaires est orientée dans la réponse à la crise d’insécurité alimentaire et nutritionnelle que le Gouvernement a déclarée en février 2024, le déplacement interne au Lac et le besoin d’assistance à l’aggravation de la situation humanitaire causée par l’afflux de plus de 500.000 réfugiés soudanais à l’Est du Tchad. Il y a nécessité de mobiliser plus de ressource pour soutenir le gouvernement dans la réponse à la crise aux inondations au Tchad.
Djasrabé Ndingamndôh
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