Le dernier rapport de l’OCHA souligne l’ampleur croissante de la crise humanitaire au Tchad, causée par des pluies diluviennes persistantes depuis fin juillet. Les inondations ont touché environ 1,5 million de personnes, entraînant la perte tragique de 341 vies. Près de 164 000 maisons ont été détruites, tandis que 259 000 hectares de champs ont été submergés et 66 700 têtes de bétail perdues.
La situation évolue très rapidement. Le nombre de personnes affectées est passé de 960 000 le 27 août à plus de 1 495 000 personnes (plus de 266 000 ménages) au 3 septembre, selon le comité interministériel de lutte contre les inondations.
Les 23 provinces du pays sont actuellement touchées par la crise des inondations, qui est devenue de plus en plus récurrente ces dernières années. Le gouvernement et ses partenaires ont recensé plus de 164 000 maisons détruites, 259 000 hectares de champs détruits et 66 700 têtes de bétail emportées. A la date sus indiquée, Les provinces les plus touchées sont Lac (277 409 personnes), Mayo-Kebbi Est (218 238), Mandoul (189 984), Tandjilé (185 376) et Batha (144 807). Ces régions sont confrontées à des destructions massives, exacerbant les défis humanitaires.
Pour faire face à cette situation critique, le Gouvernement tchadien a prévu de mobiliser plus de 580 millions FCFA (près d’un million de dollars) pour fournir une aide humanitaire et réaliser des travaux d’urgence. De plus, le Fonds central pour les réponses d’urgence (CERF) a accordé 8 millions de dollars pour soutenir les opérations de secours.
La réponse humanitaire se concentre actuellement sur l’assistance aux sinistrés, notamment en vivres et articles essentiels, tout en mettant en place des infrastructures d’urgence. Le comité national de gestion des inondations a classé les provinces touchées en trois priorités, avec une aide spécifique attribuée aux zones les plus touchées.
Cette crise, devenue de plus en plus récurrente, nécessite une mobilisation rapide et une coordination internationale pour atténuer les impacts dévastateurs sur les communautés vulnérables.
Laisser un commentaire